Ambiances d’automne en famille

Publié le 20 novembre 2009 par Dunia

Neuchâtel ville natale

Promenade en compagnie de mon papa

Hier, avant mon cours de psychologie culturelle, je me suis promenée au bord du lac en compagnie de mon papa chéri, profitant ainsi de son compte rendu des dernières aventures de nos connaissances communes rapportées de son dernier voyage en Espagne ou des habitants de son quartier situé dans un village périphérique de Neuchâtel. J’ai appris qu’une amie de qui j’étais très proche dans les années 80, dont je me suis éloignée pour divergences d’opinions et de mode de vie -alcool, dope, temps perdu devant la télé, bagarres sordides avec un conjoint et peur de l’overdose n’emplissent plus ma tasse de tisane, lorsque qu’une personne se complaît dans ces schémas et dans des délires auto-destructeurs cela m’irrite passablement et prends la fuite afin de me protéger- continuait à se foutre sur la gueule avec son mec au milieu de la nuit appelant au secours le voisinage entier qui, las et irrité de la même sempiternelle histoire et des dérangements continuels provoqués en pleine semaine ouvrable, ne lève plus le petit doigt, que l’ex-épouse d’un ami en Espagne se meurt d’un cancer du sein, que Manuela -jeune femme espagnole dont j’ai fait la connaissance l’hiver passé- est toujours vierge à 23 ans or ses parents craignent qu’elle se fasse déflorer avant le mariage, que dans son immeuble la locataire du premier continue à fournir en cannabis tout le village créant des vas-et-viens incessants qui dérangent toute la maison et que sa femme Giovanna se fâche sans arrêt à cause de l’état de saleté lamentable dans lequel les voisines laissent la buanderie et la machine à laver après leur passage - ne cherchez plus où je trouve les idées pour mes romans-. Tout cela raconté dans un paysage superbe et par temps doux. Curieusement le soleil brillait sur les rives de mon plan d’eau préféré, alors qu’en cette saison ma ville natale se trouve généralement sous le brouillard. Malgré le débit verbal supersonique de mon père -je ne connais personne qui parle aussi vite-, j’ai tout de même réussi à prendre le temps de réaliser quelques photographies avec mon téléphone mobile.

Ces images ont été captées entre 14h et 15h le 19 novembre 2009. J’aime beaucoup le grain rendu par l’agrandissement de certaines photos et leur recadrage, qui donne presque une impression picturale.