Raz la frisette

Cher lecteur de mon cœur, chère lectrice à la peau lisse, (NicMo sors de ce corps !)

Je sais tu vas râler qu’en ce moment mon blog est aussi actif qu’une pandémie de zèle chez les guichetiers de la poste (ceci dit sans animosité aucune pour ma préposée préférée, que non point !). Je pourrais te dire que mon crayon connait actuellement des pannes électriques à répétition en gare de La Varenne ou Châtelet, qu’une mine voyageuse a fait un malaise et doit se faire évacuer par les pompiers donc retarde tous les trains en direction de Carnet-ville. Mais non, je ne te dirais pas ça, car il n’est pas dans le genre de la maison d’accuser le défaut de matériel en lieu et place de la défaillance de l’utilisateur dudit matériel (n’est pas Seuneuceufeu qui veut, ne vous en déplaise).

Un épisode dessiné me coûte en moyenne deux heures de temps, entre le crayonné, le scan et le photoshop, suivi de l’édition. Et les deux heures là bah je ne les ai pas. Junior nous fait quelques crises hormonales aigües, le Bouc (mon ex, pour ceux qui ne suivent pas au fond de la classe) n’en fini plus d’en finir, voir relance de 10, au boulot ya du boulot (pi ça ne se fait pas de dessiner au boulot nan nan cé po bien), et la maison ne veut pas se gérer toute seule malgré mes multiples relances insistantes. Quoi ce n’est pas une excuse ? Si si ! J’en veux pour preuve que des idées de dessin j’en ai 30 en stock dans le cerval pas moins, mais pas moyen de les coucher sur papier, j’ai pourtant essayé (viens donc voir dans mon cerval si tu me crois pas).

Nonobstant ce problème de temporel (oh comment que je cause bien la France wouaaa), mes projets annexes de pastel et de stage de dessin n’ont pas avancé d’un iota depuis des mois. Ils commencent à râler de cet abandon chronique que je leur inflige, en leur préférant la fabrication par mes blanches mimines de petits cadeaux créatifs en prévision de Nowel et l’acharnement à faire des cakes qui ne finissent pas aussi plats que l’encéphalogramme d’un bulot (mission accomplie au bout de 5 essais tout de même).

Alors bon, je pense à toi quand même, qui vient à passer sur ce blog hibernant, et je me dis que peut être on pourrait trouver un moyen de s’arranger autrement en attendant que je puisse trouver quelques couples d’heures à m’accorder pour dessiner : comme j’ai dépassé ma petite mère en vitesse de frappe au clavier (et je n’en suis pas peu fière, c’était quand même mon plus gros challenge en première année de BTS), je peux toujours continuerà te raconter mes frasques par écrit. Après tout, j’ai déjà commencé sur FB, parce que tu me connais, les petites conneries à faire ou à subir, elles sont quasiment toutes pour moi (quoi que JeRêve ne s’en tire pas mal non plus dans le domaine, hein oui ?). L’avantage, c’est que ça me fait un bel aide-mémoire pour les prochains dessins, tout est écrit ya plus qu’à gribouiller !!

Alors si tu as eu le courage de lire jusqu’ici, voici ta récompense : La journée où les fringues se rebellent.

27 Novembre : 8h26 Ce matin en courant pour attraper mon train, je me suis aperçu que mon bas droit était arrivé au genou… il ne voulait pas aller travailler sans doute VDM !
8h29 Mon voisin de siège se bidonne en se planquant derrière son journal pour faire genre il ne m’a pas vu me contorsionner pour remettre le bas en place.
15h32 Décidément mes fringues m'en veulent ! Avec l'électricité statique de la doublure, je me suis baladée dans les couloirs pendant une heure avec l'arrière de la jupe assez relevée pour qu'on devine que je n'ai pas de collant ! Je crois que j'aurais du rester couchée ce matin