Trente-quatre ans, toujours pas de ventre rebondi, mais au moins j'ai un chum qui veut bien en avoir et m'en faire un drette-là. Sachant que mon anniversaire est au mois d’août, que je ne tiendrai sûrement pas de bébé pour mes trente-cinq chandelles, j’espère qu’avant mon trente-sixième anniversaire, même si je ne ferai plus une très jeune génitrice, j'aurai été fécondée. Après tout, il est connu qu’en mûrissant, les femmes voient leur fertilité diminuer.
En gros, me restera approximativement cinq berges avant que mes ovaires soient bons pour leur retraite. Eh oui ! Les possibilités d’être prégnante quand on a moins de trente ans, après douze mois d’essai, sont d’environ 75 %. Passé trente, on évalue que les chances diminuent de 3,5 % par an. Et passé trente-cinq, pour ne pas rassurer la madame, on nous explique aussi que c’est aussi plus laborieux d’avoir une grossesse qui va se poursuivre normalement et de mener un enfant à terme et en bonne santé.
Je sais, les statistiques ne sont pas nécessairement bien réjouissantes. Mais dans ma réalité, mes amies commencent leur famille à trente, trente-sept et quarante ans. Pour elles, tout s’est bien déroulé : pas de fausse couche, pas d’anomalie chromosomique, pas d’accouchement pénible, que de magnifiques nourrissons. Alors, je dis aux trentenaires qui hésitent, trouvez-vous un bon toubib comme elles l’on fait et allez-y !