On a fini les essais avec succès à 2h00 du matin cette nuit, après avoir peiné à faire démarrer la turbine. En fait, on n’arrivait pas à démarrer à cause d’un gaz pas assez chaud, puis une fois qu’il fut assez chauffé, on a pu faire nos 4 heures d’essais sans problème. Vu la longue journée passée de 6h du matin à 2h30 du matin suivant, j’espérais pouvoir faire une grasse matinée bien méritée et si je n’ai ni entendu la mosquée, ni le motard fou, je n’ai pas pu résister aux cris de guerre lancés par une troupe d’indonésien, tous habillés pareils, qui se sont rassemblés dès que le jour était levé devant la cour de l’hôtel et se sont lancés dans des joutes verbales sans fin entrainés par un meneur au micro. L’exercice a bien duré deux heures, criant slogans après slogans, modulant les cris suivant un ordre bien établi tel les ordres d’un camp de commandos parachutistes. Je ne connais pas le but d’une telle réunion, mais l’effet est dévastateur pour qui tente de dormir. Le plus étonnant c’est que la troupe, composé d’hommes, femmes et enfants, n’avaient pas du tout l’apparence d’appartenir à une quelconque milice paramilitaire paradant juste après un coup d’état. Après enquête, c’était tout simplement un séminaire des employés d’une banque.