La colère toute passée, la raison est revenue. J'ai passé la nuit à lire sur la dépression et la bipolarité. Franchement, ça lui ressemble beaucoup. Ainsi, ce matin, un petit changement de cap s'impose. Peut-être qu'après tout il y a plus de détresse que de manipulation à travers ses deux tentatives de suicide en moins d'une semaine. Et si c'est vraiment une dépression majeure, le booster et lui botter le cul, c'est sûrement la dernière chose à faire. Cependant, accepter nos limites pour l'aide qu'on peut lui apporter, ça je crois que c'est sain et aussi la seule chose qu'on puisse faire. Reste maintenant à savoir ce que le psychiatre diagnostiquera et s'il voudra bien trouver une façon de se sentir mieux. De notre côté, à part lui dire qu'on l'aime et qu'il est important à nos yeux, je ne vois pas ce qu'on peut faire de plus... peut-être lui apporter un soutien moral ? Lui répéter sans cesse qu'il ne restera pas toujours comme ça et que lui, le doc, sa famille, on sera là pour l'aidr à trouver une façon de le faire sentir mieux ? Tout ça, sans aller lui promettre la lune et de veiller à sa place à ses affaires ?
Espérons que ça sera suffisant pour le faire sortir de son marasme...