Magazine Journal intime

Je, tu, il, nous, vous, ils.

Publié le 09 décembre 2009 par Aparily

46938La correction de mon roman pour ados avance bien et je suis étonnement surprise de la qualité (subjective, on s’entend) de certaines passages. J’ai très très hâte que mon éditrice lise ce manuscrit. En tout cas, le sujet du jour est autre.

Hier soir, en me relisant, je me suis demandé pourquoi j’avais choisi d’écrire trois points de vue différents au “je” et non pas à la troisième personne du singulier. Ça aurait été plus logique, sauf que j’adore écrire au “je”.

Je sais que certains considèrent que le “il/elle” prévaut en littérature, de même que l’emploi du passé simple/imparfait. D’ailleurs, quand j’ai commencé la toute première version de Passionnément givrée (oh boy, ça fait un bail maintenant, ça serait drôle que je vous montre un passage pour comparer avec la version qui a été publiée) presque instinctivement, j’ai écrit à la troisième personne du singulier, au passé. 20 pages plus tard, j’ai tout recommencé pour écrire au “je” et ce n’est qu’après avoir terminé le premier jet de mon roman que j’ai décidé de tout mettre au présent. Pourquoi le présent ? Parce que je trouvais que ça collait mieux à mon histoire, ça accélérait le rythme. Et pourquoi le “je “?  Parce que, comme je l’ai dit, j’adore écrire comme ça.

Ça me permet de vraiment entrer dans la peau de mes personnages, ça me permet de les comprendre intimement. Peut-être que quand j’aurai dix années de pratique active d’écrire, je pourrai cerner mes personnages même en parlant à la troisième personne du singulier, je pourrai prendre une certaine distance, mais pour l’instant, je préfère de loin écrire au “je”. D’ailleurs, je préfère aussi lire des romans écrit à la première personne. Là encore, ça me permet d’entrer plus facilement dans la tête, dans le cœur, dans le monde des personnages. Question de goût.

Et vous, vous écrivez au “je” ou au “il/elle” ?


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