Sans titre pertinent

Publié le 05 décembre 2009 par Tourments
* Avertissement; Ce texte étant très personnel, il est très cru et vulgaire dans certains propos. Je préfère vous en avertir, car ce texte n’est pas de la prose ni de la poésie. Un moment donné, la poésie ne fait juste plus effet.
Non, je ne trouve aucun titre. Les mots me manquent car les maux me dominent de leur cruauté. Je me berce littéralement dans une mer de douleur, un océan de larmes amères. Je ne sais même plus écrire réellement, moi pour qui les tourments étaient source malsaine d’inspiration, je me retrouve bloquée devant l’incompris qu’est ma vie.
Que de claques en pleine face ai-je mangé depuis quelques mois, j’en ai les joues enflées, les yeux vitreux et l’âme perdue. Sortir mon fiel comme je le voudrais, c’est peut-être tout ce qui me reste pour me libérer. Et tous ces yeux avides qui liront mes dires, ils me feront encore payer le prix. Mais jusqu’où peut-on me faire payer encore? Jusqu’où peut-on plus me détruire quand je suis littéralement en miettes depuis plus d’un an? Que peut-il arriver de plus, dans ma crisse de vie? Rien… sauf me faire sauter la tête ou me lancer devant le métro. Car oui, il n’y a pas un maudit matin où je ne regarde pas les rames avec envie. Où je ne me dis pas que ça serait si facile d’en finir, une fois pour toute et de cesser de me battre en vain.
Me battre, je l’ai fait toute ma vie. J’avais de nobles causes; La famille, l’amour, l’amitié, l’honneur, le courage, l’ambition, la générosité et j’en passe. Et que me reste-t-il de ce combat autrefois mené? Que me reste-t-il de tout l’amour que j’ai donné dans le vide? De tout ce que j’ai pu faire pour les autres, mes proches? Rien. Absolument RIEN. Maintenant, je combats contre ma vie. Et ce soir, puisque mon combat me mène ici, je sors mon fiel. Je vide mon venin. Je crache à la face du monde qui ont rendu ma vie ainsi combien je les déteste. Peu importe les répercussions, je n’ai plus rien à perdre.
Et voilà le début d’une confession qui se veut curative pour mon âme défaite. Confession ou vocifération, elle est dirigée à ceux et celles qui lisent ce blog en se sentant visés : Ma famille! Lisez, chers hypocrites et mesquins de tout acabit, ce texte est en votre honneur. La période de censure et de silence est maintenant révolue. Vous ne m’avez jamais épargnée, il est temps que je vous remette la monnaie de votre pièce.
Il y a un an, en septembre 2008, ma sœur que je n’avais pas revue depuis 11 ans de temps m’a retrouvée sur Facebook. La belle affaire, ce site… Quand j’ai vu sa demande, mon cœur a cessé de battre. Ma sœur, de qui j’avais été si proche étant jeune, ma deuxième mère, que j’ai cru être. Ma sœur, qui avait deux enfants que j’aimais plus que moi-même. Cette sœur, qui s’est retournée contre moi quand elle a refait sa vie avec un tolard, un drogué et un violent. Cette sœur qui m’a menacée de mort, qui m’a frappée, insultée et sacré dehors à la rue en convaincant l’homme que j’aimais de le faire. Cette sœur, que j’en étais venue à détester. Elle est revenue, emmenant avec elle ses maintenant quatre enfants. J’ai accepté de la revoir en espérant qu’elle avait changée, mais aussi, pour revoir ces deux enfants que j’avais tant, tellement aimés, et pour qui j’avais vécu un réel deuil. Je les ai tous invités chez-moi, un beau samedi ensoleillé, juste pour voir. Et pour voir, j’ai vu.
J’ai vu que ma sœur n’avait pas changé. Elle était restée cette ingrate qui m’avait maltraitée (et maltraité tout son entourage en fait) onze ans auparavant. Trois semaines plus tard, je ne lui reparlai plus. Une de ses filles s’étant servie de moi comme excuses pour ses menteries, la chicane a repris, j’ai décidé que cela cessais. La plus jeune a juste tenté de me convaincre de l’emmener magasiner, tellement qu’à noël je lui ai préparé un sac cadeau, pour lequel les merci ont été absent et il a fallu que quelqu’un la force à les dire. Non merci, fini. J’ai entretenu contact avec la plus vieille un bout de temps, jusqu’à ce que je vois qu’elle m’oubliait bien vite finalement, sauf quand elle décidait qu’elle en avait envie. Après l’avoir vu, lors de la première visite, vanter les mérites de Kimver Gill qui a lâchement tué une jeune fille, elle s’est exprimée en disant que les gosses de riches comme Anastasia méritent de mourir. Wow, c’est ma nièce ça?? J’aurais du comprendre que ça ne fonctionnerais pas, donc, non merci.
Le neveu le plus vieux lui, il m’a traitée de tous les noms quand j’ai cessé les contacts avec ma sœur, pour mieux revenir dans mon décor un an plus tard, en septembre dernier. Après une de ses ché-pas-combien fugues, je lui ai porté assistance. Il a débarqué chez-moi, remplis de belles paroles et d’excuses, et bon, je l’ai repris dans ma vie. Deux semaines plus tard, je lui ai fait un party de fête. J’y ai mis tout mon cœur et mon âme. Je l’ai sorti, emmené au resto, acheté des tonnes de cadeaux.et emmené au musée voir les pirates. À la sortie dudit musée, il fouille dans ses poches et il en sort malencontreusement un petit sac avec des résidus de poudre blanche dedans… Je comprends que trop vite. Il m’assure que non, que ce n’est pas à lui, mais qu’il doit bien avoir une source de revenu, le pauvre. Hey siboire, comment se fait-il qu’aucun de ses parents, surtout sa mère, n’ai rien vu de cela hein? Mon neveu renifle au trente seconde et se gratte le nez sans cesse, sans parler du fait qu’il est complètement verbomoteur et ne cesse de bouger et sautiller. Venez me dire qu’il n’en prend pas, de la putain de coke, hein? Après ce choc, il m’a conclu cette sortie en volant bien gentiment un bracelet de cuir au magasin Table Ronde. Un bon petit gars, mon neveu hein? Et dire qu’il m’a fait croire qu’il voulait s’en sortir, retourner à l’école, travailler et j’en passe… Belle épaisse que j’ai été de croire, encore. La fête s’est terminée, comme si de rien n’était, et j’ai dis à son père que pour moi (et mon conjoint), c’était fini avec cet autre enfant.
* Petite pause; Pis, les voyeurs et voyeuses, comment aimez-vous ça apprendre tout cela sur un blogue, hein? Puisque vous passez votre temps à bitcher contre le fait que j’en ai un, allez-y, rincez-vous l’œil aujourd’hui, je me défoule et vous crache au visage tout ce que vous me faites et m’avez faite vivre!*
Depuis lors, ma chère vache de sœur ne savait pas que son fiston était venu trouver refuge chez-moi, mais elle vient de l’apprendre. Et vous savez quoi? Je m’en fous éperdument! Ça fera de vivre dans les menteries des autres! J’ai rien fait de mal à vouloir aider mon neveu, que j’ai cru quand il m’a dit ‘’la drogue, c’est fini depuis un an, je veux me reprendre en main, j’ai besoin d’aide, etc…’’ C’était toute de la crisse de bullshit. Je me suis fait avoir, encore. Pourquoi? Par amour osti! Ces chers enfants, ils ne sont plus des enfants, et ça, je l’ai compris. Tous ces rêves que j’ai nourris pendant tant d’années, ces souvenirs d’eux ont été littéralement annihilés par l’image qu’ils dégagent aujourd’hui. Et de là, tout ce que j’ai pu chérir face à eux s’est envolé en fumée depuis. J’ai l’impression d’avoir vécu tout cela pour rien, d’avoir aimé pour rien, espéré pour rien. Avez-vous une idée de combien ça peut détruire quelqu’un ça!!???
J’ai vécu ma vie depuis l’âge de 13 ans avec ces enfants dans mon cœur, mais maintenant, plus rien n’en reste. J’ai vécu aussi dix-huit ans de ma vie à croire que j’avais une sœur, pour mieux qu’elle tue notre relation, deux fois et même trois fois plutôt qu’une. Détruire n’est même plus le mot, esti. Donc, rendu ici, plus de sœur, plus de neveux et nièces.
Mais ce n’est pas tout, non, car ce texte prendra 10 putains de pages s’il le faut, mais tout sortira et tous seront éclaboussés au passage. Je n’ai plus rien à perdre, moi. Mais vous, oui! Continuez de lire, rapaces.
Alors donc, depuis cette même année, j’ai eu à subir les fougues et la jalousie de ma propre mère, qui n’acceptait pas que je revois ma sœur, mes neveux et nièces. Elle m’a fait de ces crises à vous en glacer le sang. J’aurais aisément cru qu’elle était mon conjoint, tellement sa jalousie était forte! Des larmes, des cris, des menaces, des ‘’c’est ça, tu parles avec Unetelle et tu me parles pas’’, des ‘’on sait ben, t’as jamais de temps pour moi’’, quand, sacrament, je lui parlais quotidiennement à ma mère. Oui, quotidiennement, au moins une heure, à entendre ses crises de nerfs contre mon père et sa colère contre moi. Un an ça a duré, et lors de l’épisode o ù le neveu est revenu, ce fut la dernière crise que j’endurai. Je sorti donc ma mère de ma vie, pour la ché-pas-combientiemme-fois. Sous le poids des injures et de courriels haineux, elle m’avait achevée une fois pour toute. Faut tout de même dire que depuis au moins deux ans, elle me faisait vivre un calvaire, et que franchement, j’en avais plus qu’assez.
Tiens, un retour dans le temps, juste pour les rapaces. Saviez-vous qu’étant jeune, ma crisse de famille de malade m’a poussée à non pas une, mais quatre tentatives de suicide??? C’est pas tout, non! Je me suis aussi automutilée pendant des années avec un exacto, sans que personne ne semble remarquer que j’étais toujours habillée des pieds à la tête, comme cachée dans mes vêtements. J’ai été erré en plein milieu de rues passantes avec espoir qu’un camion me fauche la vie. Et dans tout cela, il y a eu le reste; J’ai été agressée sexuellement par quelqu’un de mon entourage étant jeune enfant jusqu’à l’âge d’au moins 11 ou 12 ans, car ma mémoire revient à cet âge là, puis ensuite par un gars de l’école secondaire, et même par un chauffeur de taxi à l’âge de dix-sept ans. Continuons le retour dans le temps, ma mère me traitait de salope à l’âge de quatorze ans, croyant que je m’amusais avec des petits gars!!!! Hey moman, j’ai fait l’amour (parce que je l’aimais, oui) la première fois à presque dix-sept ans, une fois, et la deuxième fois eu lieu six mois plus tard! Avant cela, j’avais embrassé trois garçons! Wow, toute une salope hein???
Revenons donc au présent. Alors, ma mère et ses colère, sa jalousie et tout le tralala a pris fin presqu’au même moment où bizarrement, elle a repris contact avec mon cher frère. Frère qui l’a traitée comme de la pure marde pendant des années, mais qui a toujours été l’enfant chéri de celle-ci. Frère qui n’a jamais été un frère pour moi et qui m’a ignorée toute ma vie, et que j’ai cessé de voir il y a des lunes de ça. Tiens donc, le voici donc revenu! Ça adonne tellement bien, non? Eh bien oui, ça m’a fait mal, car j’ai compris qu’elle me remplaçait pour lui. J’ai compris que Lui, il a toujours eu le beau jeu, malgré tout le mal qu’il lui a fait (et qu’il a fait à mon père), tous les troubles qu’il a fait, et même s’il ne les a jamais aidés ni aimés, il est le bienvenu. Personne ne lui fait mal à mon frère, personne ne le traite comme de la marde, personne ne lui fait vivre des crises de nerfs, non! Le frère, y’a juste le beau, lui! Maudit chanceux hein? Maudite belle famille… Kossé je fous là moi???
Je m’en suis donc sortie, laissant la place au prodige. Je m’en suis sortie en me disant qu’au moins, un point positif venait de se dessiner dans mon esprit; Je ne suis plus et ne serai plus jamais le criss de bâton de vieillesse obligé. J’ai fini d’aider, de gâter, de payer et surtout, d’aimer, pour me faire virer de bord à la moindre occasion. Fini. J’ai pas choisi de venir au monde et on m’a clairement fait comprendre que je n’étais pas voulue non plus, alors soit! Ceci dit, j’ai décidé de cesser de payer les traitements de santé que je payais à ma mère depuis quoi, deux, trois ans. J’envoyais l’argent dans le compte de banque de mon père, et donc, je lui ai envoyé un email lui écrivant ceci (texte pris de mes emails!!!); ''En passant, j'ai pris la décision d'arrêter de payer les traitements à maman. Pardonnes-moi, je sais que tu vas te ramasser avec cette responsabilité, mais je considère que j'ai assez donné vu tous les chars de marde qu'elle m'a fait mangé. C'est assez, je ne donne plus rien maintenant... J'aurais même dû arrêter avant, mais bon, j'ai eu trop grand coeur..... Ça m'apprendra...''. Et bien, lorsque ma chère mère a su que j’avais décidé d’arrêter de payer pour ses traitements, elle a voulu voir ledit email. Ce faisait, elle a mordu mon père jusqu’au sang lui créant une cicatrice grosse comme une soucoupe sur le bras, afin qu’il se tasse de l’ordi. Wow! Non mais tabarnac, kossé ça!!!????
De voir cela, ce stigmate familial sur le bras de mon père m’a brisé le cœur en miette…. Qui fait ce genre de choses? Qui??? Et comment puis-je pouvoir penser avoir connu cette femme qui est ma mère? Cela n’est qu’une anecdote sur milles, mais ce fut le clou dans mon cercueil d’illusions. Toute ma vie, j’ai nourri amour et espoir envers ma sacro-sainte famille, tout cela pour faire le constat, à maintenant trente-deux ans, que ce fut en vain. Plus rien ne signifie rien, j’ai littéralement l’impression que ma vie complète ne veut plus rien dire, comprenez-vous cela!!??? Tous les souvenirs, les photos, les présents, peu importe ce que j’ai conservé de cette vie fausse ne veulent plus rien dire. Je me retrouve dans une mer d’incompréhension et de solitude, de peine et de tristesse incommensurable. J’ai envie de tout jeter, tout brûler, ne serait-ce que pour me libérer. J’ai envie d’effacer les trente-deux dernières années et repartir à neuf, sans plus jamais penser à ce que j’ai cru être une famille.
Et j’en suis là. Déconfite, décrissée, décâlissée plus que jamais. Ma vie sans-dessus-dessous, ne faisant plus aucun putain de sens. À l’aube des crisses de Fêtes, celles qui ont été témoins de tant de chicanes, et que je n’ai juste plus envie de fêter, mais que je ferai tout de même, car ma mère a chassé mon père de la maison pendant cette période. Je le recueille donc, lui et un ami, qui sont les rejetés de tous, pour venir ‘’fêter’’ avec moi et mon conjoint, qui sommes tous deux rejetés par nos familles respectives. Quelle belle gang hein? Personne d’entres-nous a réellement envie de fêter, non, on est juste obligés. Je vais donc faire de mon mieux, débuter de nouvelles traditions, garnir la table de bons petits plats et le sapin de beaux présents. Tout cela en ayant tant et tellement de peine, que je ne crois pas sourire beaucoup. En fait, j’ai juste hâte que ça finisse…
Alors donc, j’ai vidé une bonne partie de mon fiel, sur vous, chers membre de ma famille. Merci d’avoir passé des années à me détruire. Votre mission est accomplie. Mais, je suis encore en vie, et m’en sortirai sans vous. J’ai fini de vivre pour vous, en fonction de vous. J’ai fini de vous aimez en vain. J’ai fini de vous subir. J’ai fini de vous croire, d’avoir pitié, de vous aidez. Tout est fini. Jamais plus je ne retournerai vers vous.
Joyeux Noël, gang de câlisses. Je vous déteste avec chaque fibre de mon être et avec chaque morceau de mon cœur que vous avez brisé avec joie et acharnement. Ah oui, si l’idée géniale vous prends de m’envoyer de petits commentaires haineux, je ne prendrais même pas la peine de les lire, donc économisez votre temps, pour moi, la page est tournée. Je vous tue de ma vie, comme vous avez tuée MA vie.
Je persiste et je signe, de mon vrai nom
Annie