Ce qui suit est un article écrit par un auteur externe à Cowlor, ce qui signifie que l’avis de l’auteur n’est pas forcément celui de Cowlor ou des membres. Nous vous laissons donc prendre vous-même position: -Un logiciel est sur le point de disparaître ! Cela paraît banal, mais cʼest un vrai outil de travail que lʼon va supprimer à de nombreux graphistes à travers le monde. Pourquoi va-t-il disparaître ? non-pas parce quʼil est obsolète mais parce quʼune grande société lʼa acheté, lʼa absorbé, ne le met plus à jour depuis trois ans et va le supprimer pour garder son propre logiciel sans véritable concurrence en face de lui. Une communauté sʼest formée pour soutenir FreeHand voici donc l’adresse : freefreehand.org
Une communauté sʼest formée pour soutenir FreeHand voici le lien : Site
- Mon témoignage est celui dʼune petite PME de 25 personnes, spécialisée dans la création et lʼimpression dʼétiquettes de vin et autres spiritueux. Nous travaillons dans FreeHand depuis 1989 et grâce en partie à lui nous avons toujours pu lier créativité, réactivité et production. Ce qui est spécifique à notre style dʼimprimerie est le côté complexe de lʼimpression dʼune étiquette : papiers haut de gamme, impressions à chaud, vernis gonflant, découpes spéciales, sérigraphies et ceci sur des machines qui souvent gèrent 6 à 12 groupes dʼimpression en ligne. La gestion des fichiers en amont est tout aussi complexe quant au travail sur les surimpressions, les engraissés, les impositions, les formes de découpes spéciales, les anamorphoses etc… En bref nous gérons tout cela, de la tablette graphique jusquʼau flashage, dans un seul et même logiciel : FreeHand. Une autre spécificité dʼune imprimerie dʼétiquettes (et non des moindres) est le côté renouvelable de ce produit, cʼest à dire que nous faisons appel en permanence à des fichiers réalisés il y a un an, cinq ans ou vingt ans… que vont devenir tout ces fichiers ? Le transfert dans le logiciel concurrent est une vraie catastrophe. Il faudra les reprendre à chaque fois. Nous avons donc investi dans une formation de huit jours pour passer de FreeHand à cet autre logiciel, ou plutôt devrais-je dire à ces autres logiciels, car il en faut trois pour arriver à peine à la cheville de FreeHand. Même notre formateur en a été conscient de la difficulté et à beaucoup souffert pour monter une étiquette, choisie parmi les plus simples à réaliser. Le but nʼest pas de comparer FreeHand à son concurrent direct, mais plutôt de dire que les
utilisateurs doivent être libres de choisir le logiciel qui leur convient le mieux pour sʼy sentir à lʼaise et pour réaliser le meilleur travail et que la concurrence entre logiciels a toujours fait progresser la technique.Nous continuons a utiliser FreeHand actuellement, mais pour combien de temps? Tôt ou tard une mise à jour du système de notre ordinateur bloquera le fonctionnement de notre logiciel favori.En conclusion, ceux qui parmi vous se reconnaissent dans ce que je viens de décrire sont
invités à mener une action, même minime, pour la survie de FreeHand. Le meilleur geste est certainement celui de souscrire à la Newsletter de Freefreehand et de faire passer le message, ceci, afin de maintenir les mises à jour de ce logiciel pour quʼil reste opérationnel dans un environnement informatique en évolution permanente. Ou alors, autre solution, libérer le code
FreeHand pour en faire un logiciel libre.
Même si vous nʼêtes pas, ou nʼêtes plus, utilisateur de FreeHand, merci dʼavance.Yves Jean
[email protected]
Et vous qu’en pensez vous, vos avis nous intéressent ? Qui a raison, qui a tort ? Leur action est-elle réellement justifiée ? La société qui a racheté Macromedia, société qui détenait les brevets de Freehand a-t’elle raison de mettre de côté ce logiciel ?