Magazine Humeur

Intello rime avec ...

Publié le 08 décembre 2009 par Clarac
Si Brest est une ville intello, le Brestois est un type intello (CQFD). N’en déplaise à Paris et à ses têtes bien pensantes, la province est cultivée. Par cultivée, je ne parle pas des champs de céréales à perte de vue, des serres, des vaches, des exploitations porcines mais de la culture cultivée (expression entendue dans la bouche d’un intello cultivé).
Ah, mais faut-il être Brestois pure souche dans ce cas ? A la question : vous habitez où ? Le 100% Brestois répond à Brest mêm’ , le reste des Brestois ne l’est donc qu’à 99%. Ou moins selon son quartier. Une fois que vous sortez de Brest, vous êtes à campagne et non plus de la ville, ou alors vous tombez dans la flotte. Rassurez- vous, vous ne pouvez pas tomber dans la marchande, ou de commerce ou même de guerre. Les marins de cette dernière catégorie sont une espèce en voie de disparition, quand aux deux autres, il n’en reste comme souvenir que la rade.
Le Brestois doit supporter plusieurs souffles. Celui du vent chargé d’embruns et celui de son concitoyen chargé en vapeurs d’alcool. Car qui dit Brestois dit breton, or le breton a des gênes particuliers, ses Gamma-Gt sont en grand nombre. Pour satisfaire au impétueux de ses bêbêtes qui crient, du matin au soir « j’ai soif !», le breton et donc le Brestois doit boire plus que le quidam français. C’est donc juste une question d’hérédité.
Contrairement à ce que pensent certains politiques, le Brestois n’est ni violent ni un brave Type qui passe son temps à cacher ses copains Basques. Le premier Ministre pouvait donc venir à Brest en toute confiance sans se cacher derrière plus de huit cent Schtroumpfs peints pour l’occasion en bleu police-CRS.
Dans le style du Chic Type qui veut que du bien à l’autre Type, même s’il pense que l’autre n’est qu’un Type con...

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