Magazine Humeur

Le sacrilège de la femme mariée (si)

Publié le 27 novembre 2009 par Clarac
Oh, je suis scotchée ! Non, pire, je suis à me traîner par terre, le nez collé au mur tel un chien qui renifle son territoire. Et tout ca pour quoi ? Pour humer de mes petites narines toutes émoustillées les relents de parfum d’un Homme.
Oui, vous avez bien lu! Moi, l’épouse qui ait gagné trois années d’affilée le concours « best wife ». J’ai même obtenu, haut la main, la médaille de « mère exemplaire » en battant à plat de couture, j’ai nommé dans la première catégorie : celles qui vous découpent avec dextérité le sacro-saint gigot du déjeuner dominical. Et dans la seconde catégorie, celles qui savent comment occuper une dizaine de gamins de moins de huit ans lors d’une fête d’anniversaire sans que ça se termine en pleurs ou en disputes.
Sacrilège de la femme mariée, l’Homme dont je parle n’est pas mon mari !
Bon, on se calme.
L’Homme n’avait pas le physique de ceux des affiches publicitaires placardées un peu partout pour la fête des pères. Vous savez bien, celles que l’on regarde toutes sans le dire, allez, on ose l’avouer…
Qui n’a jamais raté son bus ou a failli emboutir la voiture de devant à cause de ces Hommes au corps sculptural (avec des tablettes de chocolat juste comme il faut), au facies parfait dont le regard ténébreux semble dire « je me sens seul» ?
Parce que ces Hommes là, bizarrement, on ne les croise ni au rayon charcuterie « vous me rajouterez une belle tranche de pâté en plus des rillettes » ni dans les clubs de sport à soulever des kilos de fonte.
Ou même à une fête organisée par des amis. A moins d’avoir ses entrées, sous-entendus des amis, dans le monde nocturne de la jet-set. Juste en aparté pour les passionnés de documentaires animaliers, la jet-set est non sédentaire. Elle passe la plupart de l’année à Paris mais en février, elle s’établit pour quelques jours sur les pistes enneigées de Courchevel. Durant les mois de juillet et d’août, la jet-set effectue sa migration vers le sud à destination de Saint-Tropez ou d’Ibiza.
Certains ou certaines diront que je devrais avoir honte de parler de la sorte. Eh bien non, je n’ai enfreint aucune règle civile ou de la bonne morale. Vivement le mois de juin, que je puisse me pâmer aux arrêts de bus…

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