Work in progress...

Me suis réveillée en étant persuadée qu'on était mercredi. Sensation de vide, de manque. J'ai rêvé de mon voyou, premier homme avec qui j'ai vécu. Il revenait en douce, toujours amoureux, mais pas libre. Bien entendu, j'étais incapable de lui résister, tout en sachant qu'il ne pouvait être que néfaste, rêve érotique effilochés. Je me régale toujours avec Vargas, succulents morceaux de langage, personnages profonds, cohérents et cyniques, je ris toute seule dans le train. Hé l'univers!!! je veux écrire comme elle.
Je continue le travail sur les avatars, il me laisse insatisfaite. J'avance, fais quelques pas en arrière pour évaluer, reviens, change un détail, mais il manque toujours quelque chose. Je ne bougerai pas à la pirate, elle est l'œuvre mineure, le squelette, le brouillon. Kamilla par contre, est en perpétuelle évolution, plus complexe, elle doit coller à une image que je n'ai pas encore envisagé, une œuvre en constante progression. Je la veux plus fascinante, plus lourde de sens, livre ouvert mais pas trop, Kamilla détient mon âme, il faut que je sois prudente, elle avalera Tank à un moment ou un autre. Elle se construit et pèsera bientôt suffisamment pour faire partie de l'histoire que j'ai commençé à écrire. En même temps, je m'occupe de l'avatar d'Armand, c'est la version masculine de la création, mais je suis loin du compte avec lui. La structure de base est là, mais je ne suis pas seule et c'est l'âme de quelqu'un d'autre, procédure impressioniste, doucement, quelques coups de pinceaux.