n°25 : Kate Nash - Foundations (2007)
Ma petite chouchoute de la fin 2007, sorte d'alternative à Lily Allen sans le clubbing, l'alcoolisme et la prise de poids (même pas drôle, en fait), qui parle des piques que l'on s'envoie de plus en plus souvent lorsqu'un relation tire vers sa fin, avec le soupçon d'aigreur qui prend de plus en plus de place jusqu'à ce que, pour rester un peu positif, tu n'aies plus que la solution de te casser de là, vite.
Ce qui est bien avec cette chanson, c'est qu'elle parle de tout ça sans aigreur, ou plutôt en transformant l'aigreur en poésie, avec certes quelques vers doux-amers, mais surtout une volonté de rester dans un mood gai et positif. C'est un peu comme un sketch de Frédéric Recrosio, un déroulement léger et une fin qui tend vers la mélancolie, et dont au final tu fais ce que tu veux.
Après ce premier sinegueule (qui était en fait son deuxième), Kate Nash a un peu tardé à confirmer, ce qui la condamne donc à frapper un grand coup pour son deuxième album, prévu en 2010, si elle ne veut pas terminer "groupe à un tube" chez Jungle Julia. Si elle réussit à être présente à nouveau dans mon futur top 40 des tens que je ferai assurément dans 10 ans (ah ouais, les années 2010, les 2010's, les 10's, bah on appellera ça les tens) (ça fait un peu marque de serviettes hygiéniques spéciales fuites urinaires, mais bon), on pourra dire que je ne me serai pas (trop) gourré en 2007, guidé que je suis par mon goût musical pas du tout de chiottes.