On perd un peu d'espace pour les pieces a faire des murs suffisament epais pour accueillir vos affaires, mais en revanche, comme ils occupent le mur du sol au plafond ils sont on ne peut plus grands. Il ne restera surement plus grand chose dans la piece une fois ces placards remplis, du coup vous y gagner au final.
A l'hotel ou je travaillais a Hiroshima, les pieces mitoyennes se partageaient chacune une moitie du mur les separant. C'est vraiment optimal ! Et on peut y trouver deux avantages indirects : ce micro-espace ferme entre les deux pieces participe a l'isolation thermique et sonore.
Ces placards se ferment avec des fusuma, les memes que pour les separations des pieces. Comme explique avant, on y gagne la aussi de la place, et une fois fermes on y voit plus que des murs. Les rangements se font oublies, la piece en est embellie, a mon gout au moins. Parfois les placards reste ouverts : c'est le tokonoma, espace en retrait ou sont presentes peintures, arrangement floral, bonsai, kimono, ... Autrefois un des piliers du tokonoma etait fait d'un tronc d'arbre brut. Un peu comme je disais dans l'article sur les fusuma a propos des peintures sur les fusuma, on trouve ici un nouvel element qui vous permet de garder le contact avec la nature meme lorsque vous etes en interieur. Je parlerai d'autres elements allant egalement dans ce sens dans d'autres articles de cette serie.
Dans notre petit chez nous, les rangements font effectivement office de murs, mais ils optimisent encore plus l'espace : ils sont tous autour de la cage d'escalier. Cette derniere est souvent un gachis d'espace monstrueux. Au dessus et en dessous de l'espace effectivement utile au passage, on a deux gros triangles (vu de profil) difficiles a utiliser. Chez nous ils sont completement dedies aux placards, sur toute la largeur de la cage de l'escalier. Il y a vraiment de quoi y mettre !