Magazine Humeur

Rompez, Hogan ! (11)

Publié le 14 décembre 2009 par Hongkongfoufou
Par Hong Kong Fou-Fou

klink.jpgAh, nous voilà enfin débarrassés de la grippe A. Non pas parce qu'elle régresse particulièrement, mais parce qu'elle est occultée par le coma de Johnny Halliday. Halliday alité, c'est autrement plus important que la pandémie publique N°1. C'est plus dur à prononcer, aussi. Essayez de le dire une vingtaine de fois très vite, vous verrez. Un peu comme "Panier, piano". Je n'ai rien de particulier contre Johnny Halliday, hein. Et mon éducation chrétienne veut que je ne me moque jamais de quelqu'un qui souffre, même s'il chante mal et s'il nous gonfle depuis trente ans (avant, il était moins ridicule) avec ses Harley, ses mauvaises fringues et ses shows remplis de cuir et de sueur (deux éléments qui ne correspondent pas à ma vision de l'élégance). Simplement, vu le tapage médiatique que son état de santé engendre, je me demande ce que ça va être quand il va passer l'arme à gauche et qu'on va le mettre dans la boîte (non, pas "à coucou"). Ca sent le jour de deuil national. Je n'aimerais pas être dans les santiags de Christian Audigier ce jour-là. Il va être tout triste, le bonhomme. Christian Audigier... Le pauvre Johnny choisit aussi mal ses amis que ses chirurgiens... Bon, allez, j'arrête d'être cynique. Mais j'ai toujours préféré Eddy Mitchell à Johnny Halliday, Schmoll à Smet, que voulez-vous. Plus sympa, plus drôle, plus classe. Et c'est grâce à lui et sa "Dernière séance" que, dans les années 80, j'ai pu découvrir des chefs d'oeuvre comme "L'étrange créature du lac noir", "Le septième voyage de Sinbad", "Tarantula !", et tant d'autres.
Tiens, en cherchant sur Wikipédia de l'inspiration pour écrire des âneries sur Johnny, j'ai lu que dans les années 60, l'un des guitaristes qui l'accompagnaient s'appelait Mick Jones. Mais rien à voir avec The Clash ou Big Audio Dynamite. Non, ce Mick Jones-là a part la suite fondé Foreigner... Ni une, ni deux, un coup de Youtube pour me rappeler ce qu'était Foreigner. Oula. Quand même. J'en suis à ma troisième écoute de "Should I stay or shoul I go", mais rien à faire, je tremble encore.

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