Magazine Humeur

Bloc-note express N°111

Publié le 14 décembre 2009 par Antoine Dubuquoy

vaccin.jpgVaccination faite. Plus de deux heures un vendredi soir. Une douleur en haut du bras gauche (l'auteur de ces lignes, probablement fasciné par le décolleté de l'infirmière a failli se faire piquer l'épaule droite... Car pour être dévot, [on] n'en [est] pas moins homme)... Ambiance décontractée au gymnase. Bonbecs en fin de séance, des Régalad. Et pas de la copie Lidl! De l'authentique. Il n'y avais plus d'oursons. Bla, bla, disclaimers signés dans tous les sens. Questionnaires, pas d'allergies, pas de maladies auto-immunes, pas d'épilepsie, pas de cancer, euh, non, ça va globalement. Bon, vous risquez juste, le syndrôme de Guillain-Barré. Une p'tite paralysie qui commence par le bas du corps. A part ça, l'adjuvant c'est de la graisse. Pour faire court, les requins en ont. On est content.

Samedi matin, dormi sur le bras gauche. Le chat est matinal. Mal au bras. What else? Un Nespresso pour la route et on passe à autre chose.

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Johnny est mort. Frédéric Mitterrand se renseigne. Bon, le gars Johnny, hormis quelques bastons de jeunesse, Place de la Nation, pas de cadavres dans les placards, pas d'affaire Markovic, pas de parties fines de l'Elysée. Pas de Patpong à l'horizon. Clean le gars. Nico laisse un mémo sur le répondeur du Ministère. Penser à transférer les cendres au Panthéon. On réveille Malraux. Il a connu les débuts de Johnny. Frédo hésite entre un hommage façon FR3 mitan des 80s (Bonsooooooooooar! Johnny Hallydaaaaay, idoooole de notre éterneeeeeeelle jeunesse, idole des jeunes pour l'éternitééééééé), et un copier/coller de l'hommage à Jean Moulin de son illustrissime précécesseur. Entre ici, Johnny, en ton funeste cortèèèèège. Ca jette. Entre ici, Johnny (quinte de toux, râclement de gorge malrauesque), inventeur du wock'n'woll, pilier de la France éternelle, artisan incomparable des Trente Glorieuses.

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Des heures de Johnny dans la presse, à la télé, à la radio. Pendant ce temps, Copenhague, l'Afghanistan, l'Iran, la crise, l'identité nationale, passent à la trappe. Même le foot est relégué au second plan. Il n'y en a plus que pour l'idole des jeunes du début des années 60. Qui ont pris du bide, perdu des cheveux et ne bénéficient pas pour leurs épouses de la prime à la casse, comme le gars Johnny. Ca y'est. Je m'emballe. Impossible d'écrire une ligne sur Johnny sans déraper. Mais Johnny, au delà du performer, est une imposture musicale. Un monument du génie français de la même cuvée que la Ligne Maginot, le Minitel ou le BiBop. Tellement formidable que personne n'en a jamais voulu à l'export... ;)

Enjoy!


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