Depuis l’annonce sans surprise des scores fabriqués de la dernière mascarade électorale, depuis un discours, depuis un appel au lynchage, les choses se sont emballées, le climat politique en général, et l’état pitoyable des libertés en particulier c’est vite dégradé, des dangereux événements se sont précipités. Cela a commencé par le passage à tabac d’un journaliste, l’emprisonnement rapide dans un simulacre de procès d’un autre et viens maintenant l’habituelle lâchée des chiens. Des « journaux » de caniveaux trainent dans une impunité totale, sans moyen d’user du « droit » de réponse, de protester, de porter plainte, ces publications de bas fonds trainent donc la réputation de journalistes libres, défenseurs des droits de l’homme non affiliés aux partis au pouvoir, de syndicalistes frondeurs, d’hommes et de femmes honnêtes dans la boue. L’inféodation de ces derniers à un imaginaire ennemie externe, la saugrenue question du « patriotisme » est une des multiples accusations soufrées colportées par ces portes voix, journaux, personnes physiques, bloggeurs et autres végétant au pied de leur maitre.
Une question se pose, faut-il répondre à ces criminels, bourreurs des urnes, usurpateurs, corrompus, sbires et se laisser entrainer dans un échange, dans des discussions par commentaire interposé ici et là avec les avocats du censeur et du tortionnaire ?