Bonjour Bonsoir peuple ! Merci de vos réponses à la question qui sert à rien du dernier article. Personnellement, si je pouvais inventer une nouvelle drogue, elle s'appellerait la Gaylatïne 2.0, et elle rendrait gay comme un foc même le plus puant des beaufs.
Sans transition, je dois absolument vous raconter un truc étrange qui m'est arrivé samedi dernier.
Cet été, vous avez pu vous rendre compte que j'ai passé ma vie à boire comme un clochard sur les trottoirs de Perpignan. Lors de ses soirées, j'ai rencontré un nombre conséquent de personnes, certaine que j'ai souvent revu par la suite, et certaine avec qui je n'ai passé qu'une seule et unique soirée.
Dans le fouillis impressionnant des alcooliques du soir dans les rues de Perpignan, j'ai rencontré Monsieur Mouette. Je ne crois pas vous en avoir déjà parlé, mais il n'empêche qu'il faisait parti des alcooliques nocturnes que j'ai le plus souvent revus.
Monsieur Mouette a un rire...communicatif. Et son surnom vient de là.
Monsieur Mouette est très gentil. Ni moche, ni exceptionnellement beau. Cheveux longs à la "emo" qui ont tendance à faire des bouclettes, et surtout plutôt maigre. Bref, sans vouloir être offensant, jusqu'à samedi dernier, je me souvenais de Monsieur Mouette comme quelqu'un de plutôt quelconque.
Septembre arrive, je reprends les cours, et met en pause mon alcoolisme. Je ne revois plus Monsieur Mouette, mais via Dieu Facebook, je sais qu'il quitte Perpignan pendant un bon moment.
Sachant que nous n'étions pas plus proches que de simples amis de soirée, je ne suis pas spécialement attristé par cette nouvelle. Cela dit, entre-le mois d'aout, et celui de décembre, je me rends compte que j'ai tout de même envie de le revoir, ne serait-ce que pour entendre encore son célébrissime rire.
Et bien sûr, comme par magie, samedi dernier j'apprends que Monsieur Mouette est sur Perpignan, et qu'il nous invite Mister AIP et moi-même à une petite sauterie chez sa mère.
Je suis plutôt content, j'y vais. Et lorsqu'enfin on trouve l'appartement perdu dans les rues profondes de Perpignan, je revois Mister Mouette radicalement changé.
Les cheveux courts, un hâle charmant et avec un peu plus de formes. Bref... Je suis sous le charme. Plus tard dans la soirée, on décide d'aller au Potchic.
J'ai beaucoup trop bu, et je ne suis plus que l'ombre de moi-même. J'ai absolument pas les couilles d'essayer de le draguer, car je sais que même si mon propre reflet dans le miroir me demande en mariage, je crois que je lui aurais répondu non.
Mais voilà, je reste troublé de cette soirée. Comment peut-on passer à côté de la beauté de quelqu'un pendant si longtemps.... C'est étrange comme sensation. Histoire à suivre.
xoxo
Yann.