J-8 avant le passage de l’homme en rouge. Il était plus que temps de penser sérieusement au sapin. Naturel ou artificiel ? Grand, moyen ou petit ? Epicéa ou Nordmann ?
Autant d’épineuses questions auxquelles nous nous sommes empressées de répondre. Au final, le sujet mesure environ 1,80m et provient des Vosges du Nord. Le parfum de la résine étant incomparable, nous nous sommes, comme d’habitude, jetées sur un sapin véritable. Certes, il aura fallu sacrifier un arbre mais le sapin en plastique authentique ne nous a pas encore convaincues. Les mini-moi ont participé au vote. Le choix était unanime.
Je passerai sous silence l’épopée de la traversée de la ville, flanquée d’un arbre dont l’aérodynamisme peut se confondre avec celui d’un fer à repasser. Trois étages (par l’escalier siouplait) et un pied « de compétition » plus loin, nous voilà armées de boules, guirlandes, bonshommes et autres bougies. L’occasion de rappeler aux miss comment et pourquoi ce sapin pour Noël.
Certes, Noël célèbre une naissance mais le sapin n’a, au départ, rien à voir avec la religion. Tradition païenne par excellence, elle a été embrassée par les chrétiens, notamment par les protestants dès le 16ème siècle. Le sapin, persistant malgré les mois d’hiver est interprété «comme la vie qui ne meurt pas » ainsi que l’indiquait Jean Paul II en 2004. Quand paganisme et religion parviennent à faire bon ménage.
En tous cas, le sapin ne se contente pas de se voir apprécié par de nombreux adeptes. Il génère également un concours à celui qui aura le plus-super-grand-mega-big-over-sized sapin. Au top, celui du Rockfeller Center de New-York (qui remporte le titre chaque année) devant celui de Strasbourg que j’évoquais il y a quelques jours. Une médaille d’argent bien méritée.
En ce qui nous concerne, l’affaire est dans la hotte, nous sommes prêtes.