J'étais en doute d'écrire ce billet, pas du tout dans l'esprit de Noël... mais c'est comme si j'avais besoin de l'écrire, de le sortir... Le différend est là depuis quelques temps déjà, depuis que mon frère
Je m'inquiète de le revoir à Noël. Il sera seul, il revient seul dans le coin depuis quelques temps. Il croit qu'elle n'est pas la bienvenue, elle a pourtant émis le souhait de ne plus jamais revoir sa belle-famille en l'indiquant derrière son nom sur msn. Très fin n'est-ce pas? Ma mère en a été malade quand elle a vue ça... Mon frère ferme les yeux. On dit que l'amour rend aveugle, c'est vrai!
Ce billet n'est pas un anti-elle, je ne peux vous raconter toute(s) l(es) histoire(s), et vous ne connaîtriez que mon point de vue. Les efforts sont pourtant là pour que j'essaie de l'apprécier (un peu). Etre de bonne compagnie quoi, les conflits n'ont jamais lieu en face-à-face, plus par mails ou msn du coup, et surtout des mails envoyés à mes parents. Il n'y a rien de pire d'après moi. Elle ne veut plus nous voir, je ne fais que parler cinéma (du coup je me force maintenant pour éviter d'en parler, nan mais franchement!), la dernière fois qu'on est allé chez eux on a fait à manger pendant qu'elle se réchauffait au sèche-cheveux parce que madame a froid... je vais arrêter là, ça va faire une (trop) longue liste qui ne sert à rien.
Je m'inquiète de revoir mon frère, il est faché, il ne comprend pas notre différend, on a peut-être tout simplement beaucoup changé, et nos routes se sont séparées. Mais c'est toujours mon frère, et ne plus pouvoir parler des choses que je sais qu'il aimait me fend le coeur...
Je ne connais même plus ses goûts, même son cinéma a changé, ses goûts pour certains films se sont diamètralement oppposés (chose que je n'aurais jamais imaginé il y a 5 ans). Je lui ai acheté un livre, dois-je offrir quelque chose pour sa chérie? je ne sais pas. Cela appaiserait les tensions, j'ai peur de paraître hypocrite dans ce cas-là, mais mon intention part pourtant d'un bon sentiment... Une boîte de chocolat reste sobre, et fera bien l'affaire. Mes parents vont aussi être stressés ce jour-là, la journée va être courte de toute façon puisque je partirais pour le boulot vers 17h. Je ne le reverrais pas pour quelques mois, parce que c'est comme ça, jevais donc profiter à fond de cette journée, en essayant de ne pas trop m'inquiéter... Et puis on doit en profiter, il y en a qui n'ont pas cette chance d'être auprès de leurs proches. Une amie proche a connu la même chose avec son frère, le temps (et les années) a fini par les rapprocher donc je ne désespère pas !
(J'espère que je ne vous ai pas fichu le bourdon, je comprendrais s'il y a peu de commentaires, ce billet vient surtout d'un besoin personnel d'écrire ces mots...).