Love story - love pourri

C’est vrai qu’en août, j’ai été agacée par les déclarations d’amour que tu affichais sur le blog de ta femme à l’occasion de son anniversaire.Je me suis dit mais quelle hypocrisie. Tu disais que c’était le 8ème de ses anniversaires que tu fêtais avec elle et tu lui disais que tu espérais que tu les fêterais tous avec elle jusqu’à ses 88 ans (un jeu de mots minable avec le numéro 8). J’ai trouvé ça bizarre d’espérer ce genre de truc. Ce genre de truc on l’espère pas, quoi, on en est sûr, la possibilité que ce ne soit pas possible ne nous effleure même pas. Bref, j’ai passé mon chemin.J’ai reçu cette semaine dans ma boîte mail une invitation pour le café d’accueil de ton quartier. Ta femme y allait avec ta belle-mère.Tiens, j’aurais pu m’y pointer dans cette réunion mémère de femmes et belles mères d’expat nantis de sociétés du cac 40. C’est sûr, je n’aurais pas eu le sac Chanel, ni la bague Cartier, ni les mocassins Louboutin, mais j’aurais pu y aller quand même. Je me vois assez mettre le désordre, jeter le trouble au milieu de la cup of tea, expliquer que le beau directeur du marketing, a, comment on dit ?, trompé sa femme à Paris (alors qu’elle était enceinte) et que je donne pas trop cher de ses activités en business trip à Singapour ou à Taïpeï. Les hôtels de luxe favorisent la luxure.Je n’y suis pas allée à cette putain de réunion. Car à quoi bon ? Puisque la menteuse cela aurait été moi tant tu es doué pour le mensonge marketé et que, de toute façon, je préfère te laisser la charge d’annoncer, un jour, à la femme que tu aimes que parfois ou souvent tu la trompes à Paris et ailleurs. Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu