L’un des faits marquants de ma vie chrétienne cette année est l’arrêt du paiement de la dîme. J’avoue que je n’avais encore jamais médité sérieusement sur la question. Il y’a tellement de versets bibliques qui parlent du mot dîme avec des recommandations que je trouvais différentes (Nombres 18.21 ; Deutéronome 14.23 ; Deuteronome 26.12) et tout cela m’embrouillait à première vue. J’abandonnais en estimant que cela n’était pas le sujet de méditation prioritaire, vu que donner à celui qui m’a donné en premier est à mon sens un acte de reconnaissance légitime.
En effet, j’ai compris en lisant ce document que selon la loi de Moise, la dîme se payait en nature et non en argent comme aujourd’hui (Deutéronome 14. 24-27). Elle se payait au temple, or je suis devenu moi-même le temple de Dieu dans la nouvelle alliance (1 cor3.16). Elle bénéficiait entre autre aux lévites, j’en suis devenu un (Apoc5.10).
Avant la loi, mon attention a été attirée par le fait qu’Abram l’incirconcis, et non Abraham le sacrificateur, a volontairement donné au sacrificateur Melchisedek, la dîme (en nature) de son butin de guerre et non celui de son travail.
Depuis 6 mois que je vis ainsi, j’ai pas le sentiment d’avoir gagné dans mon budget, mais en liberté dans ma tête. Lorsqu’on parle de la dîme à l’église, je ne me sens plus concerné. Je considère cela comme une simple différence dans l'interprétation biblique de la question et j’évite de me retrouver dans débats inutiles. Je reste cependant convaincu de mon devoir de participer avec mes biens à la vie et à la croissance du « royaume »
Le livre que j’ai lu est : « Les enfants de Dieu doivent-ils payer la dîme ? » de Jean Bernard Thierry Huet. Il est disponible ici