Je suis allée à l’hôtel amour… Invitée par un homme pour déjeuner.
Un homme qui n’est pas mon amoureux dans cet endroit que l’on ne pourrait croire réservé qu’à l’amour.
Cela fait longtemps que j’avais envie de voir ce lieu dont on parle et qui régale, semble-t-il, le tout Paris.
Cet homme, qui est aussi mon ami, m’a proposé de m’emmener pour un déjeuner cosy dans cet endroit parisien niché au cœur du 9ème, alors je l’ai suivi.
Nous n’avons fait que déjeuner dans cet hôtel. Je n’ai vu aucune des 20 chambres. Chacune unique et à nulle autre pareille… Alors j’ai regardé les photos, sur le site Internet.
Notre tête-à-tête s’est déroulé dans la véranda, sous une pluie battante. Nous avons pris tout notre temps car, après-tout, rien ne pressait.
De la cuisine que j’ai goûtée et appréciée, je garde le souvenir de mets « comme à la maison » agréablement présentés et servis : artichauts vinaigrette, poulet délicatement rôti, saumon fumé et petites pommes de terre tièdes, pain perdu, moelleux au chocolat et praliné. Des mets qui enchantent les papilles et rappellent les saveurs de l’enfance.
L’hôtel amour, au-delà d’être un lieu où l’on peut s’aimer ou flirter, est aussi un endroit à part dans lequel on se plaît à papoter entre amis en picorant, un lieu où l’on vient même de Paris…
Sur la plaquette de ce lieu pas tout à fait comme les autres, on peut lire.
La cuisine aura l’accent des faubourgs, elle parlera exactement comme les coudes qui déjeunent sur le zinc. La cuisine ne sera pas française, elle sera parisienne. La cuisine ne sera pas bien, elle sera pire. Des gâteaux de boulangeries qui font se dessiner des ronds sur le ventre, des sardines à l’huile qui ont nagé dans une mer intéressante, du boeuf de Coutancy, du jambon à l’os tranché au couteau, du poulet rôti intelligemment. C’est simple, on viendra même de Paris.