Dans lequel je te raconte mon réveillon

Publié le 28 décembre 2009 par Mao

[Comme d'hab, ce billet a été écrit à l'avance. Tu crois que je suis là, mais en fait non. Je suis en vacances far far far away. Il y a peut être une connexion WiFi, mais à l'heure où j'écris je l'ignore encore. Alors ne le prend pas mal si je ne réponds pas aux commentaires]

L’autre soir c’était Nowel.

Et cette année, mon réveillon fut… audacieux.

Cela se passait chez moi, avec chacun qui apporte un truc. C’est un peu le deal annuel: j’accueille mais je n’assure que le minimum syndical en matière de cuisine. Et quand je dis le minimum, je n’exagère pas. Pour te faire une idée, cette année j’avais juste acheté la buche chez PicPic.

Le drame a commencé à se profiler vers 18h30. Je glandais tranquille sur Face de Bouc quand je me suis souvenue que je devais aussi gérer les trucs à grignoter pour l’apéro. Et à une heure du début des réjouissances, avec dehors la nuit, la pluie, le froid, le vent…  même pas en rêve je descend au franprice.

Pas grave, que je me dis, comme ça on aura encore faim pour le repas et le dessert. On sera juste un peu plus bourré que d’habiture au moment d’ouvrir les huitres.

La famille arrive une heure plus tard. Et devant mes yeux ébahis ma mère déballe de la gougère à tour de bras.

- Mais quoitesse là , Mère? que je lui fais. N’était-ce point moi qui était en charge des mignardises salées?

- ben non, toi c’était la buche et le pinard, qu’elle me répond.

- OUPS! Alors c’est trop dommage parce présentement, à moins qu’on ne retrouve par miracle les clefs de la cave, là tout de suite, j’ai que du champagne et de la vodka.

Après je ne me souviens plus de tout.

A part que mon père arrétait pas de tripoter la caculatrice de son iPhone pour nous faire un tout de magie numérique où fallait trouver 1089 mais ça marchait pas du tout. On était tellement dans l’esprit de Nawel, qu’on a rigolé comme des oie pendant des heures avec ses couneries.

A un moment  on avait fini les boutanches, alors j’ai eu la très mauvaise idée de ressortir une bouteille de champ’ ouverte un mois plus tôt. Quand j’ai retiré le bouchon fait exprès pour, elle nous a bien illusionner à nous coller de la bulle dans nos coupettes. Mais il avait quand même un drôle de gout… c’est peut être pour ça qu’on avait tous bobo la tête sur le coup de minuit.

Après je sais plus.

J’ai bien remarqué que quelqu’un avait consciencieusement lavé les assiettes en carton.

Peut être que c’est moi, d’ailleurs?