nuit de nacre,

Publié le 28 décembre 2009 par Plouf
Mes yeux inanimés brulent de leurs contour,
Comme en un épicentre qui naitrait au milieu,
D'en avoir trop dit, d'avoir trop pleuré
Un avilissement qui porte à cécité,
Pour ne plus rien voir de ce monde cramé,
La fumée noire épaisse jusqu'au creux de mon nez!
J'ai peur de l'instant, oui j'ai peur toujours,
Que la sangsue revienne et se joue de mes yeux,
Sa haine la consume, elle veut m'étouffer,
Pour montrer à tous sa triste vérité,
Et se jouer de moi , de ces dix-huit années,
Où je lui ai appris comme à une  paumée!