J'aime bien faire le vide, en décembre... Le vide dans ma tête, mais aussi dans ma maison. Alors, chaque année, pendant les vacances, je me permets une razzia dans la maison pour vider... Je passe à l'attaque ! (et le mot est faible). Et en moi se livre généralement une chaude lutte entre l'ange de la sécurité et celui de l'espace et de la liberté. Alors, je me pose ces questions, devant chaque objet que je croise :
1re étape : «La présence de cet objet dans ma maison m'apporte-t-il plus de plaisir que de désagréments (entendre ici : rangement, nettoyage, espace requis non disponible pour autre chose, coût d'entretien, etc.)?» Si la réponse est oui, je garde et je range convenablement. Si la réponse est non, je passe à la seconde étape.
2e étape : donner, recycler ou jeter.
Ça fait du bien. Jusqu'à maintenant, ce sont 9 gros sacs poubelles qui ont pris la direction des dons, et un bon sac qui a terminé sa vie aux poubelles... Ma garde-robe et ma commode sont à moitié vides. J'ai donné une quantité incroable de jouets à l'éducatrice en milieu familial des filles. J'ai débarrassé plein d'objets de cuisine ou autre.
Il faut dire que depuis quelques jours, je suis IN-TRAI-TA-BLE !!!. Tout ce qui me tape «un-petit-peu» sur les nerfs n'a aucune chance de survie ici... Mon amie Caro (Caro l'ergo) me disait, à la blague : « PapaRelax est mieux de faire attention, tu vas le sortir de la maison lui aussi ». Et les enfants aussi, tant qu'à être, je me suis dit, l'espace d'un instant ! C'est vrai qu'il y a des jours où, si ce n'était pas que j'adore ma cour arrière et ma maison en général, je déménagerais dans plus petit, TOUTE SEULE !
Je ne suis pas nécessairement une fan de simplicité volontaire, mais j'avoue que je trouve que nous possédons trop d'objets, dont la plupart servent peu ou pas. Pourquoi les garder ? Parce que ça amène un sentiment de sécurité ou d'abondance ? Par nostalgie en lien avec la personne qui nous a donné l'objet ? Parce qu'on veut avoir raison d'avoir acheté tel ou tel objet (avouer qu'il est inutile et qu'on a fait une erreur en l'achetant, c'est dur pour l'égo) ? Parce qu'il pourrait PEUT-ÊTRE servir un jour (mais aucune preuve de ça, la seule certitude demeurant que l'on va devoir trouver un trou à l'objet en attendant, et se souvenir de l'endroit du trou en question la journée où on va avoir effectivement besoin de l'objet, hum... périlleux).
Je pense que la seule et unique raison qui devrait faire en sorte de conserver un objet, c'est vraiment le PLAISIR de posséder cet objet. Point à la ligne...
Qu'en pensez-vous ? Arrivez-vous à jeter ou à donner vos choses lorsqu'elles ne sont plus sources de joie ou qu'elles ne vous apportent plus de bénéfices apparents?
En tout cas, je suis fière de moi, parce que j'ai réussi mon meilleur ménage de «libération» à vie ! Et vous savez quoi, en 2010, je tente une «année sans achat» (je sens qu'Évely va faire une crise cardiaque ! hihi!) : à part de la bouffe et un peu de vêtements, puis un peu de livres et de musique, parce que ça me nourrit l'esprit... (voir ici le lien avec la bouffe!). Pour le reste, je ne veux rien savoir. Et j'ai bien l'intention de refuser tout ce que l'on voudra me donner et qui ne me fait pas réellement plaisir... De toute manière, je ne veux pas de cadeaux matériels. Donnez-moi des billets pour le Zoo de Granby, un forfait massage, qu'importe, mais pas d'objets. J'ai hâte de voir ma maison le 31 décembre 2010... A+