1- Redécouvrir Katherine Pancol : lu avec plaisir Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tortues. Ai fait venir quelques autres titres. J’étais là avant est bien prenant, une fois qu’on passe par-dessus quelques pages et beaucoup de répétitions, mais c’est son procédé: une énumération à gradation, si je peux dire.
2- Ai adoré Les filles Lauri Lanses pour les mêmes raisons que Venise. C’est fou pourtant je dis toujours pourvu que livre ou film n’ont pas besoin de venir de faits réels, pourvu que ce soit vraisemblable. Mais cette fois, on voudrait que ce soit vrai.
3- Les piliers de la Terre de Ken Follett J’ai dévoré au sens que j’ai tout lu, toutes les pages, sans rien passer. J’ai tout aimé, même quand il décrit avec minutie comment on bâtit ceci ou cela. Normal, j’ai eu envie de lire la supposée suite Un monde sans fin. Ou bien je ne devrais pas lire trop de livres du même auteur. Ou bien le premier était tellement bien que, même si c’était la même structure, l’histoire ou les personnages étaient moins crédibles. Je ne sais pas pourquoi il a mis tant de scènes de sexe (et le mot scènes est déjà beaucoup lui accordé) Et je ne sens pas le besoin de lire les autres Follett.
4- Découverte de l’année : Éric Dupont. J’ai beaucoup aimé Voleurs de sucre et Bestiaire. Frais, langage différent, images… visuelles. Québécois donc identification.
5- Autre suggestion d’un blogueur ou blogueuse (je prendrai note pour l’an prochain) : La petite fille de Monsieur Linh que Philippe Claudel. Délicieux. J’aime beaucoup ce genre roman où tout est dans le ton, dans le style. Une histoire toute simple, deux trois personnages, un lieu, un temps court. Et une très belle surprise à la fin.
6- Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows. Encore intéressant parce qu’original, différent du roman traditionnel. Des lettres parfois courtes, parfois plus longues, mais toujours intéressantes. L’auteure ne nous mâche pas toute l’histoire en nous encombrant de détails, de dialogues ou de descriptions.
7- Entheos de Julie Gravel Richard. Parce que québécois, parce qu’identification, parce que si je lis un livre en prenant des notes, c’est que je veux y revenir, m’y référer, pour m’en souvenir, parce que je veux en parler, parce que je veux vous le faire aimer.
8- Le livre de Joe de Jonathan Tropper que j’ai laissé, repris, dont le double récit me dérangeait, mais que j’ai fini avec grand plaisir.
9- Et mon petit côté voyeur, comme ma mère me contait la vie des gens « vedettes » lues dans Paris-Match. J’ai lu Eva Bouchard, La légende de Maria Chapdelaine de Marcelle Racine. Et Telle mère quelle fille de Monique Larouche Thibault et de Sophie Thibault.
10- Eh non, il n’y en a pas dix. Je suis loin des 42 de Grominou. J’aurais donc voulu que le dixième soit le mien! En 2010 peut-être.
(Photo de l'auteure)