Le Suminagashi vient du Japon. Son origine remonte au 12ème siècle. Les premières formes de marbrures sur papier japonais furent nommées “suminagashi”, ou “encres flottantes”. L’artiste laisse tomber avec parcimonie des cercles d’encre de Chine mêlées de fiel de bœuf qui flottent sur un bain. Il souffle sur la surface de l’eau pour produire des motifs et des volutes aléatoires. Il dépose ensuite délicatement la feuille de papier, sur la surface de l’eau. Par absorption des « encres flottantes » le motif est transféré sur la feuille.
Au 15ème siècle, d’autres types de papiers marbrés furent développés dans l’empire ottoman et en Perse, notamment le papier turc l’ « Ebru » ou « art des nuages » Outre les encres, on utilise aussi la peinture à l’huile, à l’acrylique ou la gouache. Par ailleurs outre son souffle l’artiste se sert de toute une panoplie de peignes, aiguilles, compte-gouttes.
On utilise principalement ces papiers marbrés dans la reliure des livres, les albums de calligraphie.
Les explications d’un relieur d’art Des réalisation de Véronique Agostini Des exemples de papiers marbrés sur Bibliopolis Il existe une Marbling society Et on trouve un mode opératoire sur « about.com .
Une vidéo
Et quelques exemples
Papier marbré ancien de 1828
Papier marbré ancien de 1830
Papier marbré moderne de Nuri Pinar
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