La paix s'oppose à un état d'agitation, de discorde. Elle concerne des conditions de vie fondées sur l'entente entre citoyens et groupes sociaux. Une absence de conflit, de querelles entre des personnes, de trouble, de bruit. La paix état de concorde (c'est à dire une situation qui existe entre des personnes ayant même disposition de cœur, d'esprit, et vivant en harmonie, éventuellement en collaborant à une œuvre commune).
Alors je me permets d'emboîter le pas à Jankélévitch en ce début d'année.
Lorsqu'il disait, dans Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien :
Et voici que la fièvre du malentendu tombe comme par enchantement; là où étaient la raideur, la bouderie stagnante et les regards en coulisse, voici que s'anime la généreuse concorde, liquéfiant toutes les complications, faisant fondre, comme il arrive dans les songes de la nuit, l'affectation, la gêne et le bluff. Ne dirait-on pas l'immense, la rafraîchissante simplicité du premier baiser?
Je nous souhaite de la paix, pour 2010. De l'apaisement. D'être en paix. Au quotidien. Dans vos entourages. Dans vos familles. Dans vos coeurs.
Ce n'est pas forcément facile, en ces temps tourmentés et un peu ivres, déboussolés pour le moins. Cela passera par de l'abnégation tranquille et de la volonté féroce. Du rêve. De l'envie. De la passion. De la patience. Mais cela passera.
Car comme disait Léon, qui s'y connaît : c'est pas parce qu'on ne connaît pas le chemin qu'on doit bousiller la route.