Magazine Journal intime

Ah, les souvenirs de promo…

Publié le 05 janvier 2010 par Dan


Pas bien!

Pas bien!

Quand j’étais jeune (attention, je ne suis pas encore vieux) je ne m’en rendais pas compte. Dans les promos d’infirmières, où qu’elles soient, on a tous et toutes les même personnes. Mais à bien y regarder, il y en a surtout 3 qui sortent particulièrement du lot. Attention, ça balance!

La première de la classe: Elle, elle est là pour écraser tout le monde. Elle se différencie dès son arrivée. Si la salle ouvre à 8h, elle attend déjà à 7h. La main sur la poignée et les yeux ensanglantés car elle n’a pas dormi, craignant le contrôle surprise ou de ne pas avoir assez de feuilles ou d’encre pour la journée. Elle ne sort jamais (ou presque) pour être sûre de se réveiller à l’heure et d’avoir la place de devant dans la salle. Personne ne veut la lui piquer mais dans le doute, on ne sait jamais, si elle pouvait dormir devant la porte de l’amphi ce soir, ça l’arrangerait grandement. Si un jour, pour rigoler, vous lui piquez sa place, méfiez-vous qu’elle n’appelle pas son oncle corse. Elle pourrait vous faire plastiquer votre voiture pour être sûre de vous mettre en retard le lendemain.

La bimbo: Facile aussi à reconnaître. Si elle se lève 3 heures avant le début du cours, elle, ce n’est pas pour réserver sa place dans l’amphi. Elle préfère passer 1h à faire son brushing tous les matins et 1h à se maquiller. Que fait-elle de l’heure qui reste? Elle choisit son décolleté et sa mini-jupe. L’essentiel étant tout de même qu’on voit son soutif. En cours, elle se situe plutôt devant et se passe les main dans les cheveux chaque fois que le médecin semble regarder dans sa direction. Elle est aussi bon-public et ricane à chaque blague masculine. Si elle peut rentrer chez elle à midi, elle se change et revient en tailleur-talons aiguilles de 18 cm. La bimbo se doit de rester belle et fraîche, quelque soit le moment de la journée ou de la nuit. Elle correspond plutôt à l’image de la future infirmière qui compte bien faire fantasmer tous les hommes qu’elle va rencontrer mais si elle pouvait accrocher un mec friqué, ça l’arrangerait bien et ça lui éviterait de devoir enlever ses faux-ongles pour aller travailler. Lorsqu’un mec la met dans son lit, il se croit un Dieu mais il n’y a aucun mérite à faire l’amour à une étoile de mer.

Les fêtards: Les années d’étudiants sont les plus belles années et ils l’ont bien compris. Systématiquement en retard à tous les premiers cours du matin, ils ont des cernes et mettent toute la matinée à se réveiller, bien qu’ils soient couchés sur la table. C’est dur de travailler avec une migraine. D’autant plus si on oublie les feuilles ou les stylos. Quand ils finissent par se réveiller, vers 14h, après un café-clope à discuter de l’orgie de la veille, ils se mettent de préférence en fond de salle pour discuter de la soirée d’anthologie qui arrive. Le dilemme est de faire mieux à chaque fois même s’ils semblent tout le temps se demander les mêmes choses. On va chez qui? J’apporte quoi? Il y aura qui? Demain on peut sécher, ah oui, trop cool, ce soir c’est la cuite (encore une) assurée! 3 ans de bonheur et d’orgies en tout genre. J’ai dépassé mes propres limites.

Ca me manque...


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