Une lectrice normale?

Publié le 06 janvier 2010 par Dateurenserie

Vous savez une personne normale là. Qui ne se poudre pas le nez, qui ne fréquente pas 14 gars différents ou qui est stable dans sa tête. Ah vous êtes sûrement nombreuse comme ça. Mais les quelques lectrices que j’ai rencontrées avaient toutes un petit quelque chose qui nous rappelait qu’il ne fallait pas s’engager avec elles.

Pourquoi cette introduction? Je veux vous emmener ici. Il y a quoi? Une semaine? Ou peut-être deux. Dans le temps des Fêtes on perd un peu la notion du calendrier avec tous les congés. Bref, j’ai reçu un courriel d’une gentille lectrice qu’on surnommera E entre nous. Je ne crois pas avoir utilisé cette voyelle encore. Elle me souhaitait Joyeux Noël ainsi que tous les vœux qu’on répète à tout le monde à l’occasion de la fête du petit Jésus.

Pensez-vous sincèrement que je l’ai laissé filer en lui disant simplement merci vous aussi? Poser la question c’est lui répondre. Alors on s’est échangés des courriels aussi long que ma b… euh, ouin. Jusqu’au jour fatidique!

- Allô! Je dois passer voir ma tante et imagine où elle habite? À (insérez ici le nom d’un village quelconque à 10 minutes de chez moi). Alors bla bla bla veux-tu que l’ont se voit un peu le temps d’un café au Tim?

Ma réponse fut un oui bien senti. Tout le monde danse, rendez-vous à 14 heures.

Je suis parti dans ma super Hyundai Accent sale et elle m’attendait déjà dans sa je-ne-sais-plus-quoi-je-ne-connais-rien-aux-chars-moi-j’ai-un-blogue-de-dates-pas-d’autos blanche sale elle aussi. Première impression: Wow. Grande, mince, cheveux foncés courts et giga méga souriante! J’aime. Si bien que je me mets à stresser. La beauté m’intimide.

On s’est promené en voiture tout l’après midi. Je lui ai fait visiter mon petit patelin pendant 3 heures en faisant semblant de me perdre un peu pour passer plus de temps avec elle. Malgré ma gêne, je me suis immédiatement senti à l’aise avec elle. On s’est obstinés sur mille et un sujets. Sur les origines de mon blogue, sur les rencontres hommes-femmes. Tu m’excuseras de ne pas t’avoir posé beaucoup de questions, hein? On va se reprendre promis!

Plus tard, pendant que la radio jouait une chanson qui lui rappelait un événement malheureux, nos mains se sont instinctivement emboitées de façon parfaite une dans l’autre. J’étais bien. Vite de même. Je suis allé la ramener à son véhicule car elle était déjà en retard. On s’est serrés dans nos bras avant de nous quitter.

Cute hein comme histoire? Essuyez vos larmes quand même.

Ce blogue est rendu littéralement un site de rencontre. Et parfois, on fait de jolies trouvailles.

N’est-ce pas E?

D.