La France revend ses vaccins de la grippe A

Ils ont bien fait peur à tout le monde. Pendant des semaines, pendant des mois, on a entendu parler tous les jours de cette fameuse grippe A. Faut-il ou non se faire vacciner ? Bien sûr qu’il fallait se faire vacciner, surtout que l’Etat avait acheté des millions de vaccins (94 millions). Plus qu’il n’en fallait.

La cacophonie du départ : un ou deux injections à faire. Pour en arriver à un résultat d’un peu plus de 3,5 millions de Français vaccinés, dont 50 % de médecins, 25 % de personnel soignant. Cela fait vraiment peu.

Mais les Français n’ont pas cédé à la panique qui nous était distillée tous les jours. Ce qui m’a encore fait bondir : la grippe n’était plus en Europe mais toujours en France (il faut dire que l’on a vraiment des frontières très hermétiques). Car en définitive, qu’est-ce qui nous a empêché de nous faire vacciner ? La peur que ce vaccin ne soit pas conforme car fait trop rapidement. Pas conforme pour les années à venir et donc nous donner autre chose comme maladie.

De plus, cette grippe n’est pas nouvelle. Une personne, d’un certain âge, qui a eu cette grippe l’avait eu déjà il y a quelques années et donc a été beaucoup moins forte.

Je compatis pour tous ceux qui l’ont eue avec des formes très graves et même ceux qui sont morts. Une étude démontre que les premiers morts de la grippe A ont tous eu une forme différente de cette grippe.

La grippe peut revenir au cours d’une deuxième vague mais nous n’aurons plus de vaccins. En effet, la France revend ces vaccins, en douce et cela depuis deux mois au même prix qu’elle les a achetés. Le Pdt a d’ailleurs donner près de 10 millions de doses à l’OMS pour les pays les plus démunis.

N’oublions pas non plus que des milliers de vaccins ont été jetés car périmés !!!!!!!!!!!!!

A cela il faut ajouter le 1/3 du stock mondial détenu par la France pour le Tamiflu. Date de péremption oblige, les premiers ne seront plus valables mi-2011. Mais ce médicament n’est pas le mieux pour soigner la grippe A, dixit de nombreux spécialistes.

Quant aux masques achetés, c’est pareil. La substance efficace se volatilise elle aussi.

Et qui a payé tout ça ? Ne parlons pas de déficit de la Sécu. Des dépenses encore une fois pour rien, quoi que l’on dise.