Madame dit : J'aimerais arrêter de bosser, et construire la maison. Taper dans la pierre, monter des murs, peindre, tapisser...C'était veille de reprise de boulot. Pas que.Léon lui répond : si tu veux, on peut regarder et voir si ça peut pas se faire ?C'était veille de reprise de boulot. Pas que.Léon songea aux banques, qui allaient exiger des factures. Il se demanda comment on facture à une banque des dépenses qu'on ne fera pas.Ou si on peut traduire du temps de madame en facture.
Il pensa à cet ami qui avait lâché un job pour devenir le maçon de ses projets, au sens propre comme au sens figuré, et aux emmerdes qu'il avait avec celles et ceux qui veillent sur nous. Les "boites" dans lesquelles on range les gens étaient débordées par ce cas de figure : un type, de lui-même, arrêtait de bosser, bossait deux ou trois fois plus, ne touchait pas de salaire, se "payait" en n'engageant pas des dépenses. Diantre, quelle audace !Léon se demandait comment, avec un salaire de moins et l'équivalent non emprunté sur quelques années, il était possible de retomber sur ses pattes. Il n'en était pas encore à la calculette mais l'équation méritait d'être posée. Début janvier, les pourquoi pas ont bonne mine.
En passant. Quelques belles lectures sur des blogs amis.
Inspirés en ces temps. De l'épaisseur, de la vie, des ambiances habitées.
Je vous suggère les bons vieux de Tiphaine. Le pin d'Helena.
Et le temps qui passe, chez Trader.