Bois, cuir et tabac froid
Publié le 06 janvier 2010 par Lilou1201
De haut en bas, du bleu savoureux au rose répulsif :
L’avant fut bon. On sautait des passants sans même qu‘ils s‘en aperçoivent.
Le Charmé vivait pauvre et heureux, il savait la musique et sentait le vrai cuir. Blondeur excusée, le désir s’exprimait dans toutes
ses langues. Brûlant, le Mièvre était de bois. S’il ne m’abusait, un éclair vandalisait l’abandon. Aux lâcher-prise, l’Inspiré en feulait tant que l’histoire ne dira pas...
Mais peu à peu, on s’est connu, et j’ai fumé son tabac froid. L’Hirsute cachait ses clous, au grand dam de
l’Endormie.
Pourtant, j’ai joué longtemps.
L‘après fut grave. A Secret découvert, le Déçu coulait en eaux salées dans les mailles de ma
laine.
A ce jour, l’Evadé court encore. J’ai dû rejouer.
Alors c’est ça : il ne sera jamais plus juste que dans la bouche d’un étranger ?