Les relations professeurs-élèves sont complexes.

Publié le 08 janvier 2010 par Dan

Posté le | 8 janvier 2010 | Pas de Commentaire

Prof + élève = Amour interdit?

Il existe des situations où on se demande si on rêve ou non. Ce sont tous ces événements qui se produisent, où nous avons une impression de déjà vue, d’y avoir déjà assisté et d’en connaître tous les détails avant même qu’on ne nous explique quoique ce soit. Nous sommes alors sûr de savoir ce qu’il va se passer, bien que ces moments-là soient en général, assez furtifs. Ils se matérialisent alors sous forme de flash dans notre cerveau et provoquent dans notre corps une sensation un peu étrange.

Ça m’est arrivé hier.

Je marchais dans la galerie marchande et je regardais toutes ces personnes qui se bousculaient dans les boutiques pour se disputer un morceau de tissus rose ou vert, avec parfois des nounours dessus. Je n’avais aucune envie d’entrer dans ces magasins et de me retrouver dans la masse de gens collés les uns au autres. Pourtant, un visage, au loin, me fit presque changer d’avis. Je connaissais cette tête. C’était celle d’un de mes professeurs lorsque j’étais encore un bébé infirmier et que j’arpentais les bancs de l’école. Sans doute un des meilleurs professeurs d’ailleurs. Intéressé, chevronné, agréable et très motivé, il savait faire partager son enthousiasme avec ses élèves et tout devenait, par la suite, beaucoup plus simple.

J’ai donc voulu entrer dans la boutique pour le saluer mais j’ai eu une sensation étrange de déjà-vu à ce moment-là. J’ai eu un flash et ressenti comme un blocage, l’espace d’une demi-seconde. Ce laps de temps à alors suffit pour qu’une jeune et jolie demoiselle l’aborde, se presse contre lui en souriant timidement, tenant dans ses bras une paire de bottes en cuir marron. Bizarrement et ne me demandez pas pourquoi, j’ai su qu’il fallait que je reste dehors et que je n’attire pas son attention. Peut-être parce que cette jeune et jolie demoiselle ne ressemblait en rien à son épouse, qui était venue le voir une fois en cours pour lui amener discrètement quelque chose. J’ai baissé la tête et les ai observé d’un oeil.

La jeune demoiselle paraissait encore plus jeune que j’aurai pu l’imaginer au premier abord. Elle devait avoir 20 ans, tout au plus. Lui en avait plus de 40. Elle aurait pu être sa fille bien qu’une relation père-fille, n’oblige en rien les deux partis à s’embrasser sur la bouche en public. J’ai alors vite écarté cette hypothèse, me voilant sans doute volontairement la vraie nature de leur relation. Ceci expliquant cela, mon cerveau ne fit qu’un tour et se remémora comment certains de notre promo avaient ramé pour obtenir certains stages alors que cela semblait tomber tout cuit pour d’autres. Je me remémora aussi le nombre de fois où je voyais la bimbo de la promo se remaquiller devant la glace de l’escalier avant d’aller voir ce cher professeur dans son bureau. Au début, je n’y avait pas prêté attention mais devant la régularité des rendez-vous dans le bureau, j’avais fini par comprendre. Et puis, une bimbo ne tient jamais sa langue très longtemps et elle avait donc fini, en toute logique, par se venter de ses prouesses sexuelles et de la difficulté de faire la chose sans faire trop de bruit et alerter les autres professeurs. Il y avait quand même eu des rumeurs qui étaient tout de même remontées jusqu’aux oreilles de la Directrice puisqu’un matin, il s’était bien évidemment empressé de tout démentir, à grand renfort « je ne mange pas de ce pain là ».

M’enfin, quand même, j’étais forcé d’avouer que même s’il avait bon goût, fringuer sa maîtresse (qui n’était rien d’autre qu’une de ses petites étudiantes passagères) à sa guise pour mieux pouvoir la sauter par la suite, me fît sourire avant de m’éclipser pour ne pas être repéré.