Samedi le 26 décembre, party. Retrouvailles de cinq gars qui se connaissent depuis des lustres et qui se retrouvent une à deux fois par année pour… pourquoi au juste ? C’est indéniable, ils sont heureux de se revoir et ils le célèbrent fort. Cependant, à force de les entendre répéter les mêmes anecdotes de leur jeune jeunesse, de ne jamais les entendre discuter de leur vie qu’ils sont en train de vivre, c’est à se demander s’ils savent vraiment ce qu’ils sont devenus les uns les autres. D’ailleurs, c’est à se demander s’ils sont contents d’être ce qu’ils sont aux jours d’aujourd’hui tellement ils ne font que s’imbiber dans les annales de leur jouvence. Cette année, c’était pire qu’à l’habitude. Peut-être est-ce dû au fait qu’ils vont tous s’introduire dans la quarantaine très prochainement. Instantanément, ils deviennent las de la routine qui s’est installée au fil des ans. Ainsi, l’envie irrésistible de rajeunir ou d’oublier carrément qu’ils sont devenus grands et bien adultes, le temps d’une veillée, devient nécessaire.
On dirait que leurs retrouvailles, sur-le-champ, les transportent une vingtaine d’années en arrière. La testostérone prend soudain toute la place et… pas vraiment besoin de vous expliquer de quoi ça discutait ! J’aurais aimé les entendre jaser d’eux au présent. Un peu comme nous, les conjointes, entre nous avons fait. En fait, peut-être l’ont-ils fait eux aussi et que je ne les ai pas entendus. Ah! C’est vrai, deux d’entre eux ont parlé de leur vasectomie…