Magazine Bd & dessins

Call of Duty : Modern Warfare 2

Publié le 08 janvier 2010 par Encreblog
Avec un départ record de 4,2 millions de jeux vendus sur Xbox 360 et 1,87 million sur PS3, plus de 6 millions de jeux au total (sans compter la version PC), le jeu Call of Duty : Modern Warfare 2 est une réussite commerciale incontestée. Ne parlons pas ici de l’importance du marché du jeu vidéo ni sur la bêtise des politiques (les bonnes mœurs... il y a trop à dire.) à l’égard de cet aspect des loisirs (qui n’est pas moins culturel que les livres vendus en super marché ou en librairie, et est parfois plus créatif que le cinéma et l’animation).
Restons à nos moutons tondus, le jeu COD MW2…
Pour commencer, COD est une licence très connue des joueurs. Le jeu est passé sur tous les supports, parfois sans gloire, mais il a su s’imposer comme une référence du jeu de guerre, surtout sur console. Au programme : de l’action sans réflexion. Pas de choix stratégique, pas d’escouade : juste de l’action. Son mode multijoueur (le jeu en ligne avec d’autres joueurs) a toujours été son point fort. Aujourd’hui il est très largement privilégié par le développeur et par les joueurs.
Entre 2003 et 2006, du 1er au 3e volet, j’ai enchaîné les parties au Cyber Café, fait partie d’un clan, etc. et j’avoue que le jeu a toujours été séduisant par sa facilité d’accès, son action rythmée et les possibilités offertes sur le champ de bataille : du rire au cri de rage. Depuis Modern Warfare, le joueur a abandonné son vieux fusil, la campagne normande, les rues de Berlin, les plages du Pacifique, pour se concentrer sur l’Orient : les terroristes religieux et les Russes (eh oui...). Notons l’énorme travail sur les cartes (terrains de jeu) proposées dans MW2. Les cartes de MW étaient assez pauvres et vides, à en préférer celles de COD 5. L’erreur est réparée. Résultat : on découvre toujours quelque chose à faire, un toit, un carré de terre, une rue qu’on n’avait pas encore exploré ou mal exploité.
Certains préfèrent le gameplay d’un Killzone 2. Je crois en faire partie : le personnage est plus lourd, les actions moins irréalistes. Effectivement dans Call of Duty, certaines situations peuvent exaspérer : on peut sauter et tirer en même temps, mettre en joue à la vitesse de l’éclair, courir à 150 km/h sans se fatiguer… cela peut paraître un abus de gameplay, mais c’est ce choix qui fait le succès du jeu. Dans Modern Warfare 2, même constat, en solo comme en multijoueur. Pour moi, le gros défaut, c’est la gestion des dégâts : il n’y en a pas : ce qui donne l’impression de faire une partie de Pain Ball...
Le solo est anecdotique : 6 heures de jeu environ. La campagne est un spectacle. C’est comme regarder un film : aucune difficulté en mode Normal, mais des explosions dans tous les sens, de l’action… Cependant, la formule bien maîtrisée des COD s’épuise un peu dans le grand public, sans exigence de récit, de recherche graphique… le jeu est joli mais il n’y a aucune originalité, ni recherche : c’est comme regarder Black Hawk Down et regretter qu’on ne fasse pas ce genre de film avec une pâte façon Sin City ou 300… Je préférai pour ma part la campagne du premier opus Modern Warfare (notamment la mission Flash Back où l’on prend le contrôle d’un sniper).
Conclusion
COD MW2 est bien le gros hit, le carton vidéoludique de 2009. Reste à espérer des évolutions plus franches pour les prochains volets, avec un soin tout aussi respectable pour la qualité du multijoueur. On parle en ce moment d’un MOD MW3 au Viêt-Nam.

http://www.youtube.com/watch?v=429l13dS6kQ


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazines