Magazine Journal intime

Bafouille destinée à l'homme dans sa vie qui n'est pourtant plus dans son lit

Publié le 10 janvier 2010 par Suzywong
I
Elle te laisserait bien semer ton nom au creux de ses lombes mais tu n’en as pas envie. Ainsi, elle t'a abandonné.  Elle a abandonné une jouissance plus grande que celle d’avoir coup de chien entre cuisses quand d’ordinaire femme et homme s’aiment.  Après tout, si t’avait laisser continuer à errer plus longtemps dans sa sente, n’aurait jamais eu davantage qu’un ondoyant rayon de soleil qui attise vu que nouveau-né ne faisait pas partie des plaisirs de ta vie future.
 II
Depuis que ton corps chaud comme l’été a fait son nid une toute première fois au beau milieu d'elle, que son bout de nez frette comme l’hiver a peloté la cime du tien toute retroussée, en a toujours voulu un peu plus de ton souffle emballé dans son cou et de ton bon soupir, soit celui qu’elle aimait ouïr pendant qu'elle te dévisageait prendre son/ton/votre chas du plaisir, c’était pareil : elle souhaitait lui prêter l’oreille pour y homologuer orgueilleusement son acuité.
 III
S’ennuie de l’époque où tu la dopais de ces longs baisers cinoche la chemise en jaloux, le pantalon à terre. Se morfond de tes mains agiles sous ses fringues qui débarrassaient ses dessous, qui lui donnaient la faim de toi tellement elles avaient le don de l’embraser. Dans ta bouche crève-la-faim, lorsque tu la tanguais de ta langue rose et agile, c’est-à-dire celle qui s’amusait à tendre la pointe des seins; à savoir celle qui, si bien, préparait l’allée câline afin qu'elle devienne TA demeure royale et là où ton pioupiou avait l’âme d’un roi!

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