« Aujourd'hui, enfin ce vendredi, je suis au bureau, au téléphone et en larmes à la fois. Yeux rouges, nez plein de morve, mouchoir plein de mucus. Arrive le facteur, qui me remet, outre le courrier professionnel du jour, un petit colis à mon attention : 'Vie de merde illustrée'. C'est de circonstance. Tellement de circonstance. VDM. » ça ne s'invente pas, c'est du vécu vrai de vrai, et ça m'a finalement rendu le sourire...
Dimanche, donc aujourd'hui (vous l'avez remarqué, petits futés), j'ai lu Vie de merde... illustrée ! Et depuis, j'ai plus pleuré, c'est déjà ça hein ? Ce second volume (mais illustré cette fois) est donc tombé à pic en grand remonte-moral devant l'éternel.
Dois-je encore vous parler du site viedemerde.fr ? J'imagine que non, tout le monde le connaît. Succès phénoménal et ô combien mérité (mais pourquoi j'ai pas eu cette idée avant eux, hein, pourkwaaaaaaaa ?). Divers plagiats se sont vautrés, car y'a qu'un viedemerde.fr, le seul, le vrai, l'unique.
Mais y'a maintenant deux livres : le premier, sorti l'an dernier, dont je vous avais parlé ici, et le second (mais non dernier, croyez-en mon petit doigt), cette fois tout en couleurs, avec le concours de 40 illustrateurs, excusez du peu, certains hyper connus (notamment Pénélope Bagieu, la seule, la vraie, l'unique), d'autres en passe de l'être, d'autre moins connus (nan, je donnerai pas de nom, m'enfin, so choking), ce qui permet au lecteur (savoir moi) de jolies découvertes. Et parmi eux, ma petite chouchoute Missbean, chuis trop fière d'elle, en première page en plus, waw, la gloire la gloire et encore la gloire.
Plein de pages donc (je ne peux vous donner le nombre exact, le livre n'est pas paginé, et j'ai pas envie de compter), remplies de vies de merde dans des styles variés, très colorés ou plus sobres, en un dessin qui capte l'attention ou en une planche à la mode BD, humour noir ou rose, prude ou sexy, mais toujours à mourir de rire.
Et MOURIR de rire en lisant VIE de merde, n'est-ce pas, finalement, une très très jolie mort ?
Bon allez, rassurez-vous, je ne le vous souhaite pas, mais je vous aurai préviendus : c'est poilant à souhait, et donc le risque existe bel et bien. Alors évitez de manger des bonbons ronds en le lisant (car bonbons ronds + rires = avalage = étouffement = mort / meuh non j'ai pas des idées morbides en tête en ce moment, mais non).
Après lecture, ce second volume a déjà rejoint son petit frère dans mes WC, pour le bonheur de mes visiteurs, et pour le mien aussi, passque j'adore relire ça à chaque petite pause bien naturelle. J'ai beau les connaître quasi par cœur, elle me donne toujours la banane, ces Vies de merde. Pas vous ?
PQ : question existentielle du jour : on écrit 'des vies de merde' ou 'des vie de merde', en fin de compte ?