Photo d’origine inconnue
Les trois religions monothéistes couvraient la chevelure de la femme et chaque livre renferme dans ses écrits presque la même vision de la précédente, du moins en ce qui intéresse cet aspect « d’habiller » la femme. Il y a plus de six mille ans, bien avant l’apparition de la première des croyances, le judaïsme, toute velue qu’elle devrait l’être, sans moyens de s’épiler, avec sa crinière fournie la femelle devrait être plus qu’érotique. Il y a plus de six mille ans, et pendant sa période de gestation, la femme ne pouvait seule échapper au danger représenté par les animaux sauvages, ni en courant, ni par grimper aux arbres. Après plus de six mille ans, l’homme en protecteur de la génitrice de sa descendance, jaloux de garder « son bien », il la couvre de la tête au pied. Et si beaucoup n’ont pas attendu les textes, les décrets d’affranchissement pour récuser le dictat, s’affirmer, se libérer, d’autres, six mille ans après, légitiment cette position rétrograde de la femme par ce laid et détestable accoutrement.