Magazine Journal intime

Roule ou crève

Publié le 12 janvier 2010 par Frédérique Paresseuse

Familyvan


"Laissez votre voiture au garage" qu'ils nous disent.

OK. No problemo surtout pour faire Toulouse / Paris / Toulouse à quelques jours de notre premier Noël chez nous avec six invités.

Les billets d'avion sont pris, les valises faites, les gosses excités... Arrive enfin le grand jour.

Jeudi 17 décembre : tempête de neige sur Paris qui recouvre sur 3 énormes centimètres les pistes d'Orly. Trafic perturbé. Grands retards. Je renonce à aller à l'aéroport de peur d'y passer la nuit. Je réserve un billet de train pour le lendemain.

Vendredi 18 décembre : on se réveille dans la neige et le verglas. Impossible de rallier Toulouse autrement que par raquettes... que je n'ai pas.

Samedi 19 décembre : cap, enfin, sur Paris... en voiture.

Intermède musical...

Mercredi 23 décembre : mail d'Easyjet m'informant que pour d'obscures raisons, l'avion que je devais prendre pour rentrer avec les enfants (mon chéri devant bosser le lendemain matin) est annulé. C'est une blague...

Je me rabats sur le site de la SNCF où, ô miracle, je trouve trois places sur un train qui part l'après-midi même d'Austerlitz... Coup de bol monstrueux. Je réserve aussitôt.

Austerlitz... n'est-ce pas là que le trafic a complètement été paralysé la veille à cause d'un accident ? Si ! Forcément...

Retour sur le site SNCF où le départ de mon train est confirmé... au départ d'Orléans qu'on est censés rallier en car. Résultat : au moins de 3 heures de retard prévus sur Toulouse. J'annule ma réservation en perdant au passage 30 euros.

Mission commando au supermarché du coin pour faire les dernières courses du réveillon (heureusement, en paresseuse prévoyante, j'avais déjà fait le plein chez Picard).

"Crochet" par la Défense en esquivant adroitement le RER A (en grève depuis des semaines) pour donner les clés de la maison à ma soeur qui, du coup, va arriver avant nous.

Jeudi 24 décembre : retour à l'arrache sur Toulouse en voiture, le coffre plein de victuailles. Arrivée à 19h dans une maison froide où nos invités nous attendent patiemment.

21h30 : ça sent bon dans la cuisine, nous voilà tous parés...

Pop, le premier bouchon de champagne saute ! Nous portons un toast au moyen de transport le plus fiable de ces dernières années... la voiture !!!


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