Magazine Journal intime

Les Choristes et autres blablas

Publié le 12 janvier 2010 par Tazounette

 

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Je ne suis pas fan du film (enfin, je dis ça, j'ai peut-être écris le contraire, ici même, il n'y a pas si longtemps ;o), même si bon, c’était un bon divertissement dans la lignée des films bateaux qui me foutent la larme à l’œil et gonflent mon petit cœur : 'Le cercle des poètes disparus', 'Will Hunting', 'Professeur Holand' et j’en passe… Le Professeur qui devient guide sûr, ou comme le dit une personne qui m’ait chère : un tuteur, dans une adolescence difficile. L’adulte qui sans laisser de côté l’autorité qu’il incarne sait ne pas abuser de ses prérogatives et reste une personne bonne, amène et s’intéresse à la jeunesse qui pousse devant lui.

'Le cercle des poètes disparus' est MON film culte, si tant est qu'il n'y en ait qu'un (au tableau de chasse : 'Titanic', 'Le seigneur des Anneaux', 'Star wars', oui, tableau fort éclectique, et alors ?). Je suis dingue de Robin Williams et des jeunes gars qui m'ont fait me trémousser sur mon siège de cinoche à l'époque de la sortie du film, adolescente boutonneuse portant les bagues dentaires et rêvant du prince charmant (heureusement que j'en suis sortie, putain !!!)... Je rêvais d'avoir dans ma vie un adulte qui s'intéresse à moi de cette façon, et développe mes valeurs au plus haut point. Bon, à la maison c'était plutôt râté, étant donné que c'était ma mère qui avait le dernier mot et qu'elle n'était pas de cette trempe. C'était plutôt mon papa, mais il n'était pas suffisamment à la maison pour contrecarrer le reste...
Donc, ces films marchent à chaque fois et  me bouleversent. Curieusement ça marche avec ces hommes, mais prenez Julia Roberts dans 'le Sourire de Mona Lisa', et là, ça fait un flop monumental, comme quoi, hein… En même temps quand on a un sourire comme le sien (rien à voir avec l'icône de Léonard si vous voulez mon avis) et qu'on est doué pour jouer 'Pretty Woman' et consors, un peu écervelée et fleur bleue, il ne faut pas s'étonner qu'en tuteur ça fasse un brin décalé. On ne peut pas tout faire. Non de non !
Est-ce que j'essaie d'être plus directeur que le directeur de mon coeur ? Non ! Parce que ça serait pas du tout crédible (Enfin, tout dépend des postures mais on verra cela plus tard et sur d'autres pages...)...

Pour en revenir à mon propos, je ne suis donc pas une inconditionnelle du film. Je le trouve trop court. Et je trouve dommage qu’on n’ait pas trouvé à en dire un peu plus sur ces gosses ou sur ce pion. Bref. Je pinaille.
Pourquoi diantre vous parler des "Choristes" si je n'ai pas aimé le film tant que cela ?
Simplement parce que je suis arrivée au bureau et là, j'avais la chanson "Vois sur ton chemin" (cf-ci-dessous) qui me polluait la tête... Et je sais pas si ça t'arrive souvent d'avoir ce genre de souci dans la callebasse mais moi c'est un truc potentiellement insupportable. Du coup, pour me débarrasser une bonne fois pour toute de cette pollution neuronale, je m'en vais sur Yout*be, me coller ladite musique dans les esgourdes. Je m'en fais plusieurs tant qu'on y est "Caresse sur l'océan", "Cerf-volant"... Histoire d'en avoir plein les oreilles. Ensuite j'essaie de passer à autre chose et voir si la dépollution opère. Un peu comme un vaccin tu vois : t'es pas malade, et pour être sûr de pas te chopper le truc tu te l'innoccules, direct !
Et bien, je peux te dire que ça fonctionne pas, la musique façon suppo dans les oreilles pour te débarrasser du truc... J'ai écouté cette musique vers 9h30, sachant qu'elle m'occupait déjà depuis quelques longues minutes, j'ai écrit cet article vers 10h30. Là, il est 12h19 et j'ai toujours ces putain de chansons dans la chetron.
A ma décharge, je suis une malade des chœurs. Ceci explique donc cela. Ces chants me vrillent le cœur, me retournent l’âme (pour peu qu’on en ait une), et me font immanquablement couler les larmes. Des réminiscences de scoutisme. Où nous étions parfois une bonne centaine ou 300, selon les événements, et les chants meublaient ces rassemblements. J’adorais entonner les morceaux. Et, lorsque la fin du camp arrivait et qu’on chantait « Ce n’est qu’un au-revoir » je finissais toujours en larmes. Et si t’as déjà essayé de chanter un pleurant, je peux te dire que c’est balaise ! Ce chant, j’ai toujours eu du mal et il refermait si bien deux semaines enchanteresses…

Ensuite, lorsque je suis devenue cheftaine, je me suis mise à écouter les petits qui chantaient et j’aimais ça. Je trouvais ça émouvant. Bon, pour être honnête, c’était pas du niveau des Choristes ! Il nous manquait un petit Maunier et puis quelqu'un qui s’y connaissait en musique pour donner le ‘la’, et puis, à bien y regarder, il manquait aussi des petits qui chantaient juste, accessoirement ! Mais bon, chez moi, ça faisait quand même son effet… Que voulez-vous, n’est pas chœur cœur d’artichaut qui veut !

J’aimais bien être cheftaine. J’étais déjà un petit guide pour les p’tits gamins qui se posaient des questions, qui étaient parfois dissipés ou en colère. La cheftaine plus expérimentée m’envoyait d’abord auprès des gosses pour avoir les confidences. J’étais le lien entre eux et la big-boss qui en imposait. Et j’ai adoré ce rôle. Pas complètement du côté des adultes et encore très près des petits. Les gosses m’aimaient bien. J’aimais les plus barrés, les plus indisciplinés, les plus retors. Je les trouvais bien plus intéressants que les sages, tout gentils et fades qui ne faisaient pas de vagues. J’ai aimé ces années-là. Ca ne me manque pas au point de vouloir recommencer, mais ça me déplairait pas, en fait, de faire une activité auprès de gosses un peu barrés, en difficulté.

Pas dans un centre, parce que le trop grand nombre de gosses en difficulté me foutrait l’angoisse de ne parvenir à rien, de toucher à tout sans rien travailler à fonds. Mais ça me plairait ce rôle-là. D’éducateur personnel. Je ne sais pas si ça existe… J’aimerais faire quelque chose pour la jeunesse, pour les gosses. Si on me demande ce que je veux faire quand "je serai grande", je pourrai dire "Robin Williams dans Le cercle des poètes disparus".
Voilà, je crois que je tiens un truc là !

Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. J’ai une sorte de révélation, là, en écrivant ces mots. Faut que je creuse !

Deux chansons à écouter, mes préférées du film susmentionné.

 


J'adore... Pourquoi ? Mystère... Mon petit coeur déborde et cette sensation-là me ravit ! Et accessoirement, si je peux me débarrasser de cette pollution en te faisant ce joli cadeau, je vais pas me priver, tu penses !!!!
Edit : Bon, là, passé 12h20, je suis un peu en overdose et je lui mettrai bien une mandale à ce Maunier de malheur, histoire de voir s'il a toujours sa voix de gonzesse après !




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