Alors voilà, nous avons fini par rentrer.
De toutes façons mon c&t devait retourner au boulot… et les enfants à l’école. Ce sans quoi, j’aurais bien prolongé un peu mes vacances à Vina del Mar… Au pire je me serais trompée d’avion : à la même heure que le notre, il y en avait un pour Papeete, escale Rapa Nui…
Mais il fallait bien rentrer.
Le vol du retour m’a semblé bien plus court que celui de l’allée, et ce n’est pas qu’une question de rotation de la terre ou de vents dominants… Non, c’est passé vite.
Tout est passé trop vite.
A Roissy, le chauffeur nous attendait. La grisaille laissait présager un petit huit heures du matin, mais il était midi… Gris le ciel, gris le sol, gris l’entre deux.
A la maison, le ménage avait été fait de frais. Le jardin encore immaculé, le chat miaulant son mécontentement. Oui, quand on le laisse à la maison, il nous engueule quand on rentre. On ne sait pas si c’est dû mécontentement du fait de l’avoir laissé aux bons soins de la voisine, ou si le mécontentement est inhérent au fait que nous soyons rentrés et qu’il doive abandonner le canapé…
Les enfants découvrent leurs cadeaux de Noël, en trente secondes le séjour n’est que papiers déchirés, et cris d’hystérie. Ils passent l’après midi à découvrir leurs nouveaux jouets, à redécouvrir les anciens…
Après midi comateux, dépilage du courrier, linge à ranger, laver.
Les enfants couchés, le japonais commandé, nous nous réfugions dans notre grand lit froid. Trois épisodes de Greys anatomy et extinction des feux… Mais le sommeil ne vient pas. Nous sommes trop excités du voyage, trop décalés pour dormir. Il fait trop chaud, il n’y a pas de bruits de vagues, l’air est trop sec… Finalement mon c&t s’endort, je fais la crêpe encore pendant plusieurs heures…
Quand le livreur des courses sonne, j’ai l’impression de ne pas avoir dormi. Plus prompte que moi, le c&t se lève et va ouvrir. Pour ma part, je mets de longues minutes à m’extirper du lit. Je descends l’aider à ranger le frais, les surgelés, et remonte me coucher.
Je ne l’entends pas partir travailler, le ronron de BFM TV m’endort. Ce sont les voix mêlées de Martine Aubry et des enfants qui me réveillent. Il semble faire beau à l’extérieur, mais ce n’est qu’un leurre dû aux volets…
Demain… mercrethon ? (enfin, si on arrive à se réveiller…)