J’aurai envie de me jeter dans le vide, oser le grand pas celui qui n’a pas de marche arrière mais je me retrouve bêtement à une place que je ne supporte plus et qui m’empêche de faire ce pas.
La peur continue de me quitter petit à petit, l’inconscient m’emporte dans son monde et j’en viens à avoir peur de moi-même, peur de trop savoir jusqu’où je peux aller. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve mais le fait est qu’actuellement je m’en moque complètement. Je vis dans le présent, je vis dans un nuage de brouillard qui m’empêche de voir où et vers quoi je marche, c’est pas plus mal en fin de compte car enfin ma tête se vide de peurs infondées qui gisaient la depuis des années.
Mais briser une chaine c’est un peu comme se rendre sans attache, c’est accepter qu’on ne sera plus jamais la même et qu’on dit oui au changement. Je ne sais pas ce que je serai dans 6 mois, plus le temps passe et plus je deviens fluctuante, plus le temps passe et plus je me rends comme que ce à quoi je n’espérais plus est entrain de se passer. Et en bonne spectatrice je suis là à observer quelque chose qui se passe en moi comme si je ne me sentais pas concerné. Profitant des points positifs sans tenter de penser au négatifs, simplement parce que je ne les vois pas encore et que je ne suis pas encore totalement dans ce nouveau monde qui va devenir le mien.
- Le fait est qu’aujourd’hui je n’ai plus peur de dire merde, plus peur de dire haut et fort ce que je pense.
- Le fait est que même si je hais les hommes ils ne me font plus peur, parce que j’ai l’intime conviction que je suis plus forte qu’eux mentalement et peux l’être physiquement si on me cherche.
- Le fait est que je n’ai pas changé de positions sur mes exigences, mais que je sais ce que je veux et serai cette fois capable de le dire de manière convaincante.
- Le fait est que ma détermination sera plus forte que toutes les embuches qui pourront se mettre sur mon chemin
- Le fait est que j’assume enfin d’être une femme et compte bien faire comprendre que le premier qui me traitera en sexe faible se prendra un poing dans la gueule.
- Le fait est que je n’ai plus peur de me dépasser, plus peur d’oser, plus peur de ce que les autres pourront penser ou dire.
- Enfin le fait est que je vous emmerde tous et compte bien vivre ma vie comme moi je l’entends !
Echec et mat !