(bon on fait comme comme si ça faisait pas 2 mois que j'avais rien écrit ici, ok, parce que sinon ça me stresse, je ne sais pas comment commencer, et du coup j'écris rien, et en moins de temps qu'il ne faut pour écrire cette saleté de parenthèse, hop, j'ai déjà un mois de plus de retard. Bref)
Au boulot, c'est la super teuf en ce moment. On fusionne, comme je l'avais déjà dit ici.
Fusionner, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un jeu super marrant, je vous le recommande.
Pour jouer il faut prendre deux boîtes, si possible qui n'ont rien à voir, éventuellement de taille très différentes, et de préférence avec des gens qui se connaissent depuis longtemps mais qui se méprisent cordialement.
Voilà.
Ensuite, ben on fait une seule boîte, dans laquelle on jette un peu en vrac tous les gens qui étaient dans les deux précédentes. On secoue un peu.
Si besoin, on organise quelques événements corporate (bowling, pots, karting, toute activité bienvenue, mais c'est mieux de choisir un truc qui fera bien chier tout le monde, et si possible genre 2 jours loin de la maison pour que les employés ne puissent pas aller se reposer dans leurs familles respectives le soir)(ah oui, et évitez le paint ball aussi, un accident est si vite arrivé, et les armes réelles ressemblent tellement aux pistolets à peinture, pfiou, mince, on a perdu le RH dis donc. Ah oui, 157 balles dans la tête, quand même, hein).
Ensuite, c'est le grand jeu dit "de l'organigramme".
C'est mathématique, parmi les gens, y a plein de chefs, mais dans l'organigramme, y a achte moin de cases pour les chefs.
Ça, c'est une phase du jeu intéressante, dans laquelle la créativité la plus folle est bienvenue : on peut faire la roue comme un paon, lécher des chaussures ou des fesses c'est au choix, et surtout, dire beaucoup de mal des autres pour montrer qu'on est soi même le meilleur. Et même si on est pas le meilleur, il est de bon ton de dire beaucoup de mal des autres, soit parce qu'ils font la roue sans aucune classe, soit parce qu'ils ne méritent vraiment pas d'être arrivés premier à la course de kart.
Bref, on finit toujours par trouver une bonne raison de haïr son prochain, pas d'inquiétude de ce côté-là.
Pour corser un peu l'intrigue, si vous trouvez que les insultes ne fusent pas suffisamment dans les couloirs, il est également possible de faire diriger les opérations par une personne raciste qui doit manager des employés moldaves. Cela marche aussi avec une ultra-libérale qui doit encadrer des fonctionnaires.
A ce stade, la distribution d'arrêts maladie a dû commencer, ce qui permettra d'engager la phase finale du jeu, dite du "nettoyage".
Voilà voilà.
Sur ce, moi je me prépare à un petit événement corporate avec tirage au sort des équipes, qu'avec ma chance à tous les coups je vais tomber sur cette connasse de Jocelyne et ce débile de Jean Paul.
Corporate de mes fesses, ouais.
(Et bonne année chez vous aussi, hein !)