La vie, enfant joueuse, par un soir de septembre,
Sans que je ne l’attende, soudain, frappe à ma porte !
Pas tout à fait de chair, ni complètement d’ombre,
Sur un plateau d’argent, internet me l’apporte !
Quelle grande surprise, si je m’y attendais !
Sans faire de bruit, discret, vers moi, il est venu !
Tandis qu’à pas de loups, un petit lien l’aidait
On se cherchait déjà et je n’avais rien vu !
En surfant sur le net : sur mon blog, échoué !
Un click comme par magie, une simple visite,
Qu’il a réitérée, d’avance, c’était joué !
Il a trouvé mon cœur, sous mes mots, sur mon site…
Lecteur fort assidu, de mes dires ou mes lignes,
Quand le billet arrive, il est au rendez-vous
Dénouant sans erreur, le fil des interlignes,
Pour m’aider, sans violence, avec des mots si doux.
J’aime par-dessus tout, sa présence discrète,
J’aime par-dessus tout, sa façon de me lire.
Et je peste et je râle, quand, parfois, il déserte,
Lorsque cette pudeur l’empêche de me dire…
Discussions animées, messages instantanés,
Permettant d’occuper ensemble de nombreux soirs,
Des mails en cascade, du boulot échangés,
Pourquoi ne pas se voir ? Pour voir ou pour savoir…
C’est ce que nous fîmes, un après-midi d’octobre,
Et la magie l’a emporté ! De telle sorte
Que notre amour ancré dans la chair et dans l’ombre
Bat pour bien des années ! Que le bonheur nous porte