Magazine Journal intime

Sexy jusqu'au bout des ongles...

Publié le 15 janvier 2010 par Tazounette

 

faux ongles


Bon ben voilà ! ça m’a repris pendant mes vacances ! … J’avais déjà tenté le coup une fois, chez une esthéticienne de mon quartier lorsque j’étais parisienne. Evidemment, ce n’était pas sa spécialité et elle m’avait fait un speech pour me bourrer le mou. Soi-disant j’avais des ongles très hydratés, sous-entendu, trop.


Evidemment, lecteur mâle perdu sur ma planète de gonzesse, tu te demandes ce que ça peut bien faire, des ongles super hydratés ! Et bien moi aussi c’est ce que je me suis demandée ! Et bien en gros, le résultat c’est que tu te retrouves à débourser 50 euros pour rien. Disons que ça équivaut à te faire méchamment enfler ! Vu que des ongles super hydratés ben ça décolle la pellicule de gel et tu te retrouves avec les ongles que tu pouvais pas saquer 3 jours avant !

Donc en gros, cette esthéticienne de mes deux qui osait faire de l’ongle sans s’y connaître a oser me vendre des saucisses comme quoi mes ongles ne se prêtaient absolument pas à la couche de gel qui faisait des ongles magnifiques à tout le monde, sensée me les rendre parfaits (solides ET manucurés vu que c’est un gène que je n’ai pas !).

Comme j’insistais, elle m’a fait mes ongles avec un gel de merde et trois jours après, tel le petit poucet avec ses cailloux, je semais mes ongles à qui mieux, mieux… Et depuis lors, les faits ayant copieusement confirmés ses dires, j’avais renoncé au fait d’avoir enfin des ongles de femme… Jusqu’à Noël dernier… J’ai craqué.

J’étais partie pour me faire faire une petite manucure et poser une french (t’as vu comme je cause bien ongles ! Mieux que l’allemand !). C’était trois jours avant le réveillon, j’avais fait le tour du centre ville (relativement vite fait) pour tenter d’obtenir un rendez-vous dans la journée. Et bien, rien, que dalle ! A croire que toute la gent féminine de R* allait avoir des mains d’enfer pour les fêtes. Sauf moi, bien sûr !

Dépitée, je prenais le chemin du retour, moult sacs dans les mains (j’ai la carte bleue plus que glissante lorsque je suis chez mon Amoureux…), quand mon œil se poste sur une petite échoppe sur laquelle est écris en gros et en gras « Onglerie ». Bingo. Je rentre et j’écope d’un rendez-vous 2h plus tard. Le temps de manger un gros plat de pâtes, chialer 4 larmes devant cette pathétique ‘la petite cabane dans les champs’ dont j’ai du voir 70 fois chacun des épisodes et qui fonctionnent encore. Pathétique, je vous dis !!!

Je rembobine le film et je me dis que je vais enfin avoir des ongles en gel, non mais ! Je suis têtue ou pas ? !!!

J’explique mon passif onglesque à la nunuche qui s’occupe de moi et celle-ci me répond, que n’importenawak, tous les ongles peuvent avoir une couche de gel ! Ah ! Ok ! On m’aurait menti alors ? Elle m’a juste confirmé que j’avais naturellement une super nature d’ongles et qu’elle avait sûrement trouvé dommage d’user déjà du gel vu mon jeune âge. Vieille bique, je lui en posais des questions, moi ? (Finalement, j’aurais peut-être dû attendre un peu… Mais bref, ne vendons pas la peau de l’ours… etc…).

Je passe donc environ 1h30 dans son échoppe. Elle a de la conversation (de la vraie conversation, les gars, pas de catch dans la boue, désolée !!!) et le moment n’est pas désagréable, un peu comme chez le coiffeur. Perso, j’adore quand on me poupougne. Mes yeux furètent partout et je flashe sur une déco d’ongles et décide d’en faire un clin d’œil sur mon annulaire gauche, comme un bijou. Trop dur !

Tandis que je paye, elle me dit bien de trouver une onglerie par chez moi afin de combler la différence due à la pousse de l’ongle. Je dis oui oui et je m’en vais, manquant de me manger quelques poteaux tant je suis admirative de mes nouveaux ongles et donc de mes nouvelles mains.

Et pendant plusieurs jours je fais ma crâneuse ! Cela fait environ 5 ou 6 ans que je rêve d’avoir des beaux ongles manucurés, et non graboutchatchés, comme disent mes filles lorsque l’artiste doublée du Taz un brin nerveux qui sommeillent en moi se réveillent avec des envies folles de manucure… Et là, enfin, pour mon plus grand bonheur, je les ai…

Bon. Après il y a quelques ajustements à opérer… Le temps de s’habituer à porter des ongles qui font au bas mot 1mm ou 2 d’épaisseur. Et environ un ou 2 mm de long, chose, évidemment, que je n’ai jamais expérimentée vue la gêne de longs ongles pour taper sur un clavier… Quand ceux d’avant étaient plutôt affûtés comme des rasoirs…

Finis les curages de nez intempestifs aux pêches miraculeuses, en voiture ou devant des séries débilitantes (non, pas devant la cabane puisque je pleure, je ne peux pas tout faire, mais disons, devant « the mentalist », parce que là, c’est du navet en barre !) : parce que si certes vos doigts entrent toujours dans les orifices, peu de chance de parvenir à ressortir le moindre mickey, faut pas rêver et là vous vous retrouvez avec un méchant deuil à faire. Putain, plus de curage de nez, pour un Taz ? Merdalor !

Et puis vous vous rendez compte qu’à la moindre démangeaison, il vous est impossible de vous gratter, impossible d’attraper un fil, encore moins un poil et de tirer dessus, ouvrir des papiers de papillotes ou de caramel... Et j'en passe... Ce à quoi mon frère m’a répondu un truc inattendu et tout à fait exact : « On ne peut pas être Barbie et vouloir en faire autant que Mac Gyver ». Non, effectivement ! Putain, je peux même pas me soulager quand ça me gratte et je me vois bien dire « Mon chéri, ça me gratte les fesses, tu peux m’aider parce qu’avec mes ongles… ». Avouez qu’en compagnie, ça craint du boudin !…

Et honnêtement, vous avez entendu quelqu’un vous dire les désavantages des ongles en gel ? Franchement ? Et bien non ! Tout le monde ment à tout le monde ! C’est là que je me suis dit, putain, dure la vie de Barbie, quand même ! Non, vraiment, il faut expérimenter pour pouvoir compatir. Et là je me suis dit que vue le côté handicapant de changer les proportions de certaines parties de son corps, jamais au grand jamais je ne me ferai foutre du collagène dans la bouche, si c’est pour plus sentir les bisous, et la b…, quelle horreur, jamais de la vie, plutôt mourir !!!!!!!!! Mais je digresse !

Me voilà avec des ongles tout ronds (en épaisseur puisque de forme carrés) et tout doux… C’est mort ! Et puis il faut aussi du temps avant de bien intégrer que c’est pas parce que vous allez faire la vaisselle que vos ongles vont se barrer, que c’est pas parce que vous allez tirer sur votre pantalon que vous allez les casser. Donc, après avoir passé 1 semaine à poil, sans manger, sans vous laver, parce que l’eau pourrait les décoller et sans rien faire, mais croyez-moi, vous rêvez de vous décoller ces putain d’ongles !!!!

Mais non, je rigole !!!!

Normalement, vous commencez à être habituée juste au moment où les ongles repoussent et deviennent moches. Enfin, surtout, si comme moi, vous avez des ongles qui s’entraînent au Marathon de New York version plus vite que l’éclair ! Déjà en une semaine, la lunule réapparaît. Et là, ben c’est mort… Le nouvel ongle pousse et 1mm plus loin, l’épaisseur de l’ongle en gel. Une légère différence de niveau, si tu vois ce que je veux dire…

Cela fait maintenant presque 1 mois et 1 semaine que je l’ai fait et j’ai dépassé le temps imparti pour combler. Il faut aussi avouer que vue la vie que je mène ici, j’ai pas le temps de dégotter une onglerie, encore moins d’aller passer 1h pour combler 1mm de dénivelé… Merdalor… Du coup, je remets ça à l’an prochain quand j’aurais rendu le torchon de ma vie belge et que je me la coulerai douce chez mon amoureux, au chômdu et que j’aurais qu’à descendre mes 4 étages pour aller me faire des ongles de Barbie…

En attendant, donc, j’attends de me débarrasser de mes putains d’ongles qui collent pire que le béton… La couche de gel blanchit à force de tenter de se décoller, mais même quand il ne reste que l’équivalent d’une crotte de nez de colle, ça suffit pour maintenir l’ongle entier. Putain. La French disparaît à cause que je suis obligée de limer mes ongles parce que sinon, impossible de bosser avec mon clavier (Barbie, sors de ce corps !)…

Autre gros pépin : plus l’ongle pousse, plus le dénivelé avance sur l’ongle, plus la zone fine augmente tandis qu’avec le limage, la zone épaisse diminue… Résultat ça fragilise l’ongle qui se met à se retourner, dès que vous vous servez de vos doigts avec un peu trop de force. Une horreur et ça fait mal en plus !

J’ai déjà perdu un ongle dans la bataille. Je sens que je ne vais pas tarder à me charcuter. Je m’imagine avec des outils de chirurgien pour parvenir à ôter cette putain de couche de gel de mes couilles. J’imagine des scénarios de films d’horreur où le seul moyen de m’en débarrasser c’est d’arracher mes ongles un à un… C’est gore hein ?

Je plaisante !

Donc pour 1 semaine de beau, je vais en chier 6 mois pour m’en débarrasser, sans compter que je me retrouve 1 mois après avec des ongles encore plus moches que ceux d’avant. Si c’est pas du bon calcul… !!!!

 


Voilà c’était l’idée du mois !

Le mois prochain, j’irais vérifier si le pierceur de bide de mes deux m’a menti concernant mon nombril non pierçable… Non ? Vous pensez que c’est une mauvaise idée ? Merdalor !

Je crois que nos ancêtres cro-magnonnes avaient raison de ne pas s’emmerder avec tout ça !!! Une bonne odeur de transpirette, quelques chicots à la place des dents et hop, elles faisaient quand même leur affaire !

Je t’en foutrais, moi, du progrès !!!!


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