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Isadora Duncan (1877-1927) “Une sculpture vivante” au Musée Bourdelle

Publié le 16 janvier 2010 par Masmoulin

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Isadora Duncan au musée Bourdelle

Le musée Bourdelle présente jusqu’au 14 mars 2010 une exposition consacrée à Isadora Duncan , figure pionnière et révolutionnaire de la danse. Née sur la côte ouest des Etats-Unis, elle était autodidacte. Elle dansait pieds nus et avait jeté les tutus et autres corsets contraignants aux orties. Elle a fondé plusieurs écoles de danse dont une à Paris où elle débarque en 1900. Elle inspira de nombreux dessinateurs, peintres, photographes qui veulent saisir « son mouvement », comme José Clarà, Rik Wouters, Jules Grandjouan, André Dunoyer de Segonzac, Abraham Walkowitz et bien entendu Bourdelle.Pour compléter un portail avec de nombreux liens consacré à la danseuse et un article du quotidien Le Monde.  Un entretien de présentation avec Juliette Laffon à propos de cette exposition.

Et une sécance plus longue d’Isadora Duncan dansant

L’annonce de cette exposition m’a fait découvrir qu’Antoine Bourdelle dont je connaissais les sculptures était également un peintre et désinateur très intéressant. Je vais mettre en ligne demain un article consacré à cet artiste.

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LES COMMENTAIRES (1)

Par MihailRolea
posté le 13 mars à 12:41
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Incroyable pari que celui de retracer un quart de siècle de la carrière d’Isadora Duncan (1877-1927), une femme moderne au destin exceptionnel, sorte de légende dans le monde de la danse. Défi relevé au Musée Bourdelle qui réunit des œuvres d’art et des documents divers en résonance avec l’artiste : sculptures, peintures, dessins, photographies, pièces de costumes ainsi que des extraits de films …

C’est documenté, fouillé, inédit et révélateur.

Si le visiteur est « happé » par le parcours proposé, cela tient en grande partie à l’atmosphère particulière qui se situe au milieu de l’exposition : un choix « scénographique » pertinent et brillant met en évidence l'attraction qu'Isadora a exercé sur les artistes français : Bourdelle, Rodin, Matisse, Grandjouan, Dunoyer de Segonzac, etc. Tous tentent à capter la fluidité des mouvements de cette « faunesse échappée d'un bas-relief antique », qui prône la libération du corps féminin, danse pieds nus, vêtue d’une tunique échancrée …

Star fêtée dès 1909 dans toutes les capitales européennes ou elle passe, Isadora est présente dans l’exposition à travers de nombreux clichés d’époque ou dans un extrait filmé qui la montre dansant en plein air … L’itinéraire s’achève avec la visite d’une œuvre majeure de Bourdelle : le décor sculpté de la façade du Théâtre des Champs Elysée. Délicieuse surprise : Isadora fut l’une des sources d’inspiration du sculpteur pour ce magnifique projet finalisé en 1913.

Une exposition très réussie. Un bel hommage à la danse, présentée comme une « sculpture vivante du corps ». Mihail ROLEA