Magazine Journal intime

Suite du périple parisien

Publié le 18 janvier 2010 par Mamina
Hier, je vous ai dit que la pause parisienne avait été très agréable et il ne peut d'ailleurs pas en être autrement quand vous passez du temps avec Damien, Jean-Baptiste et sa délicieuse épouse et  aussi toutes les 'têtes", connues ou non, de la blogosphère présente.
On "piapiate" beaucoup, on échange, on rit, on mange, on boit,  en un mot comme en mille, on est bien!
Mais bon ça c'est le temps d'une belle soirée, mais il n'y a pas que ça, il y a aussi les visites "culturelles"!!!
Car, si il y a les lieux quasi obligés que nous connaissons tou(te)s comme Mora et G Detou,  je dois dire que, pour ma part, comme à chaque fois, je ne peux pas éviter d'aller chez Izraël, rue François Miron.
La boutique Izraêl, c'est un capharnaüm magique, une caverne d'Ali Baba qui ne cesse de m'éblouir.
Dans cette épicerie du monde, au milieu d'olives aux mille parfums, il y a une quantité de fruits secs impressionnante et parmi les riz et les lentilles de toutes sortes, il y a même des haricots de Soissons!
On y trouve aussi des boîtes, des pots, des bouteilles de toutes sortes, du sucré, du salé, il y a trop de choses, il FAUT y aller. et y retourner.
 Les rayonnages croûlent sous la marchandise, le service est gentil et empressé. J'adore cet endroit, un peu éloigné  (mais pas trop) du triangle d'or de la rue Montmartre; faites le détour, ne faites pas l'impasse quand vous êtes parisien, ça en vaut la peine.
Pour ma part, j'ai cédé à plusieurs tentations (la chair est faible, vous le savez bien!): les fameux petits pois épicés déjà utilisés ici mais encore des filaments de poivrons rouge et des cerise séchées... à utiliser très vite!
Dans le genre lieu mythique, une visite au coeur des anciennes Halles de Paris s'impose chez Dehillerin...
Le lieu est complémentaire de Mora, Il est resté dans son jus, les étagères sont d'époque, la poussière aussi!
Nul designer, nul décorateur n'est passé par là, mais quelle mine d'or.
J'ai trouvé des emporte-pièces hauts vus nulle part ailleurs, une spatule coudée de la taille exacte que je souhaitais et encore une ou deux autres petites choses indispensables!
On est loin de la mode mais je me sens bien dans cette boutique où les gens sont accueillants. Je pourrais y rester des heures et les nombreux visiteurs français et étrangers qui s'y trouvaient en même temps que moi ne pourraient pas me contredire.
Pour passer, sans transition dans un monde plus mode, la Pâtisserie de mes rêves de Philippe Conticini était aussi dans ma liste de visites prévues et je n'ai pas été déçue.
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Crédit photo Sophie
Le lieu, là est design à souhait et sans poussière, d'ailleurs si un grain s'avisait de vouloir se faufiler sur un gâteau, il serait immédiatement arrêté par une cloche de verre.
L'accueil est gentil mais peut-être un peu impersonnel, les boîtes sont parfaitement étudiées...
CONTICINI
 ... et les cales-gâteaux reprenant le logo d'une religieuse stylisée sont une  super idée pour que ceux-ci ne souffrent pas pendant le transport!
CONTICINI (4)
Et pour finir en parlant des gâteaux, je dois vous dire que sil le financier aux noisettes était trop bon et ma tarte au citron éblouissante, pas trop sucrée mais très parfumée, l'éclair au chocolat a paru excellent  à monsieur Mamina mais malgré son enveloppe chocolatée pas meilleur que celui que j'achète à Bourges!
Je sens malgré tout que grâce à "Sensations", il va y avoir de nouveaux essais dans l'air!
Mais après ce bavardage, comme il faut bien se remettre au "travail", tout à l'heure, nous allons commencer en douceur avec un petit amuse-bouche!


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