Magazine Journal intime

De toute façon

Publié le 18 janvier 2010 par Anaïs Valente

Ce billet « mon blog est mort », je l'ai écrit hier, après avoir réalisé combien le nombre de commentaires avait baissé.  Mais aussi après avoir écrit deux autres billets, pour mardy (prononcez mardaï) et mercredy (prononcez mercredaï)... et puis j'ai exactement 74 pages, soit 23.151 mots, soit encore 136.015 caractères espaces compris de blabla en attente.  Je ne pouvais décemment pas les laisser mourir aussi, mais j'avais envie d'exprimer mon ressenti sur ce silence parfois pesant pour moi.  Ce qui vous a permis d'exprimer le vôtre, de ressenti, c'est cool aussi...

Diverses réactions, donc, suite à ce que j'ai lu :

- c'est vrai, je raconte moins mes rencontres foireuses ou boum boum, et pour cause, y'a nin grand-chose à raconter pour le moment, enfin que du foireux, mais du foireux pas racontable car pas rigolo... et pas triste non plus, bref du foireux sans intérêt, et sur ça, j'arrive pas à broder, me faut du vrai vécu pour écrire (avis aux amateurs qu'ont pas peur de se retrouver ici)

- en ce qui concerne les billets sponsorisés, soit ceusses qui me rapportent plein de soussous dans la popoche, j'en ai compté 4 depuis le 1er décembre à ce jour (sur plus de 50 billets je pense, mais j'ai pas vraiment compté), aucun depuis le 1er janvier (les 4 étant surtout pour les fêtes), donc je pense que c'est raisonnable (à savoir que pour un billet sponsorisé publié, j'en refuse énormément, car je sélectionne les sujets qui m'attirent, me font rire, ou m'inspirent, et qui ont ma validation en matière « éthique » vous imagineriez difficilement les sujets que je refuse, des trucs de casino, de la pub qui explose à chaque clic... et dernier en date,  une campagne pour relancer la vocation des prêtres...)

- il va de soi que quand je parle livres, c'est nin sponsorisé, soit ce sont des choses que j'achète et j'ai envie d'en parler, soit je les reçois car on me le propose et j'accepte uniquement si le sujet du livre me tente, je le lis, et puis j'aime en parler ici ensuite.  Cela m'a permis, je le reconnais, de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas, et des petits bijoux, donc c'est que du bonheur. 

- si je ne pouvais jamais parler de choses commerciales, comme à la télé, ce serait complexe : ne plus parler de mes écharpes Strelli, de mes lasagnes farniente ou des macarons Darcis... (quoique ça fait un bail, tiens) je ne fais pas leur promo, je parle de ce que j'aime, car ça fait partie de moi.  Et si j'aime plus, je le dis aussi.

- idem aussi pour le cinéma et les DVD, je vous parle indifféremment des DVD que j'achète, de ceux de DVDpost, ou des films vus au ciné, parce que cela suscite en moi l'envie d'en parler (pour dix DVD regardés, je vous parle d'un ou deux... quand vraiment cela me fait réagir)

- évidemment, ces billets lecture et ciné/dvd, c'est pas mes (més)aventures, mais je pense que certains apprécient d'avoir quelques pistes en matière de lecture ou un avis sur un film ou l'autre.  Pas tout le monde, mais certains.  Et moi, ça me fait un livre de bord, et c'est bien pratique ensuite pour retrouver telle ou telle lecture.

- la politique... non, ça je n'en parlerai jamais, comment parler d'une chose dont j'ignore tout et qui me passionne autant que l'étude des déjections de crevettes de la Mer du Nord ?  J'arrive même pas à retiendre le nom de mon bourgmestre et du gouverneur de ma Province (enfin ça me revient, Mathen), passque ça change tout le temps ces petites bêtes-là !

- le cul, oui, je devrais sans doute en parler plus pour attirer le lectorat, mais quand j'écris, je ne pense pas à attirer le lectorat, je m'exprime, et j'espère des réactions, punt aan de lijn, je ne pense pas « statistiques », vu que je ne les consulte plus (bon, ça va, je vais zieuter tout de même un de ces jours), donc parler cul pour parler cul, à quoi bon ?

- chercher la controverse, j'aime pas ça, même si, quand un sujet me fâche, genre les propos immondes de Trucmachin Léonard, l'excision, la différence salariale homme/femme, le sort des escargots à l'ail..., je l'aborde, mais pas pour chercher la controverse, pour crier ma rage

- en conclusion, un blog, enfin mon blog, c'est un condensé de billets d'humeur, et ça dit bien ce que ça veut dire, ça parle de mon « humeur », en 2009 elle fut assez morose, même si j'ai tenté de le montrer le moins possible, même si parfois j'ai besoin de le montrer (si je m'étais laissée allée, vous auriez lu, chaque matin « j'ai pas le moraaaaaaaaaaaal, bouuuuuuuuuuuh, sniiiiiiiiiiiiiiiiif, rghllllllllllllllllllllllll - reniflement glaireux, je veux mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir, je veux rester dans mon liiiiiiiiiiiiiiiiiiit jusque 2010... »).  Pour mes humeurs de 2010... je sais pas encore, mais ce que je sais, c'est que j'ai repris le goût d'écrire, de publier, de blablater, de lire vos commentaires et d'y répondre.

J'ai d'ailleurs eu récemment cette pensée « l'appétit vient en mangeant ».  J'ignore si, niveau bouffe, c'est réel.  Mais niveau écriture c'est le cas : écrire m'a remis le cerveau en ébullition et les petites choses de la vie éveillent à nouveau en moi la fibre de scribouilleuse.  Pas de cul ni de politique, mais du blabla quand même...

Sur ce, à demain pour une décision rebelle qui va changer la face du monde (nan, pas de cul ni de politique j'ai dit).  Et mercredi, vous aurez droit à un délire-vocabulaire (toujours ni cul ni politique, j'ai dit !).



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