La mitaine c’est le nouveau gant

Publié le 19 janvier 2010 par Mao

Désolée, les gars, cette semaine j’aborde des sujets de filles. Hier les sacs, aujourd’hui les gants. De quoi sera fait demain, on se le demande. Brèfle. Restez quand même, ça peut vous intéresser.

L’iPhone a un défaut. Le même que le Blackberry Storm. Si tu portes des gants, macache pour décrocher le bouzin quand on t’appelle. Parce que l’écran tactile il réagit qu’au doigt (et pas à l’oeil). Et si par hasard, tu arrives quand même à décrocher, tu peux oublier tout le reste: les sms, les mails, le ternet. A la rigueur il te reste la fonction “boussole”. Voire le gps à condition que tu ais saisi les coordonnées avant d’enfiler les gants.

Quoique tu peux sortir une main à l’air libre pour textoter, voir 2 doigts si tu es agile, mais ça caille.

Pour ne pas se retrouver amputé du doigt congelé, une seule solution : la mitaine. Comme le truc tout effiloché que la maraichère a sur la moitié de ses mains lorsqu’elle tends ton kilo de pomme de terre péniblement acheté au prix prohibitifs de trois euros cinquante le kilos. (Et je ne te parle pas des Noirmoutiers)

Je ne reviendrai pas sur la terrible injustice qui m’a fait naître à la fois si près de Noël et après le réveillon du nouvel an (quand les gens n’ont plus de sous). Sache seulement que cette année, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai mis les lutins du Père Noël au pied du mur. “Tiens, que je leur ai dit, tu vois pas qu’on était le 6 janvier la semaine dernière, soit comme qui dirait que c’est mon anniversaire. Ça tombe bien, il me faut des mitaines, mais un truc pas trop pourri, tu vois? tu les mets dans la boite aux lettres en passant?”

Alors comme les lutins sont sympas mais nuls en tricot, ils ont fait péter le cachemire.

Maintenant quand j’utilise l’iPhone dans la rue, j’ai presque trop chaud aux doigts.